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Conférence de presse du 3 février 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin


2021-02-03 20:08

La Chine a participé officiellement au mécanisme COVAX, et maintient d'étroits échanges avec les initiateurs tels que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), en vue de travailler ensemble pour faire des vaccins un bien public mondial et en réaliser l'accessibilité et l'abordabilité dans les pays en développement.

Nous attachons une grande importance à l'appel du Directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus à vacciner les populations prioritaires de tous les pays dans les 100 premiers jours de cette année. Nous attachons également une grande importance aux difficultés auxquelles le mécanisme COVAX fait face, notamment l'énorme déficit d'approvisionnement en vaccins pour les mois de février et de mars.

À la demande de l'OMS, la Chine a décidé de fournir 10 millions de doses de vaccins au mécanisme COVAX, principalement pour répondre aux besoins urgents des pays en développement. C'est une mesure importante de plus que la Chine a prise pour favoriser la distribution équitable des vaccins, promouvoir la coopération antiépidémique internationale et mettre en œuvre le concept de la communauté de santé pour l'humanité.

L'OMS a déjà commencé à examiner l'autorisation d'utilisation d'urgence des vaccins chinois. Les entreprises chinoises continueront de coopérer activement. Nous espérons que l'OMS accomplira ce travail dans les plus brefs délais.

Nous espérons que dans la communauté internationale, les pays ayant la capacité requise pourront agir activement pour soutenir le mécanisme COVAX par des actions concrètes, soutenir le travail de l'OMS, aider les pays en développement à s'approvisionner en vaccins en temps utile et apporter leur part de contribution à la victoire dans les plus brefs délais de la communauté internationale contre la pandémie.

CCTV : Hier, l'organisation Asia Society des États-Unis a publié un rapport d'enquête, selon lequel 56% des Américains sondés espèrent que les États-Unis coopéreront avec la Chine sur le changement climatique, ce qui, selon eux, est plus important que leur coopération dans d'autres domaines, y compris dans le domaine épidémique. 69% des sondés estiment que si la Chine prend plus de mesures dans la lutte contre le changement climatique, les États-Unis devront aussi le faire. Et 52% des sondés pensent qu'une coopération avec la Chine pour promouvoir le développement des énergies propres aidera à l'économie américaine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons noté ce rapport d'enquête.

L'année dernière, la Chine a annoncé successivement une série de politiques pour lutter contre le changement climatique, et s'est fixé l'objectif d'atteindre le pic des émissions de CO2 avant 2030 et de parvenir à la neutralité carbone avant 2060. Nous avons également annoncé quatre nouvelles mesures pour augmenter nos contributions déterminées au niveau national (CDN). Ces politiques reflètent la ferme détermination de la Chine à lutter activement contre le changement climatique et à promouvoir la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité, et constituent une nouvelle contribution de la Chine au processus mondial de lutte contre le changement climatique.

Le changement climatique est un défi planétaire et nécessite une réponse collective de toutes les parties. La Chine et les États-Unis partagent de vastes intérêts communs et possèdent d'énormes possibilités de coopération dans ce domaine. Les faits ont prouvé et continueront de prouver que la coopération sino-américaine permet d'accomplir de grandes et nombreuses réalisations au bénéfice des deux pays ainsi que du monde entier. Les deux pays ont eu dans le passé une coopération fructueuse dans la lutte contre le changement climatique et ont joué des rôles actifs et constructifs dans la conclusion, la signature et l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris. La Chine salue le retour des États-Unis dans l'Accord de Paris et espère travailler ensemble avec toutes les parties dont les États-Unis pour promouvoir la mise en œuvre globale et effective de l'Accord de Paris, et construire un système de gouvernance climatique coopératif, gagnant-gagnant, équitable et raisonnable, de manière à contribuer à la transformation vers une faible émission de carbone et à la reprise verte post-COVID-19 du monde entier.

Nippon TV : Aujourd'hui, l'équipe d'experts de l'OMS a visité l'Institut de virologie de Wuhan. Le Secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que l'arrangement de la Chine concernant le traçage de l'origine de la COVID-19 manquait de transparence. Vous avez répondu hier aux questions concernées. Quelles explications la Chine a-t-elle données à l'équipe d'experts lors de sa visite à l'Institut de virologie ?

Wang Wenbin : Comme l'ont dit les responsables de l'OMS pendant la conférence de presse d'hier, l'équipe d'experts internationaux a eu des discussions fructueuses avec la partie chinoise, et a également visité des hôpitaux, marchés et centres de contrôle et de prévention des maladies, le travail concerné se déroule dans de bonnes conditions. Aujourd'hui, l'équipe d'experts visitera l'Institut de virologie de Wuhan et mènera une discussion avec des experts de l'Université agricole de Huazhong. Toutes ces activités sont des agendas importants pour les échanges et la coopération en matière de traçage de l'origine du virus entre les deux parties.

Je tiens à souligner que le traçage est une question scientifique complexe, et que nous devons offrir un espace suffisant pour que les experts s'engagent dans leurs études scientifiques. La Chine adoptera comme toujours une attitude ouverte, transparente et responsable, continuera de collaborer avec l'OMS et apportera sa part de contribution pour mieux prévenir les risques éventuels à l'avenir et protéger la vie et la santé de tous les peuples.

Nippon TV : L'année dernière, l'ancien Président américain Donald Trump a déclaré que l'Institut de virologie de Wuhan était l'origine de la COVID-19. Le gouvernement chinois a réfuté à plusieurs reprises cette affirmation. L'équipe d'experts de l'OMS s'est rendue à l'institut cette fois-ci. La Chine lui a-t-elle présenté des preuves ?

Wang Wenbin : J'ai répondu à votre question tout à l'heure. Je voudrais souligner une fois de plus que personne ne doit exploiter l'épidémie pour mener la stigmatisation. Le traçage du virus est une question scientifique qui exige que toutes les parties offrent un espace ample aux études scientifiques des experts. Dans le même temps, nous espérons que toutes les parties, à l'instar de la Chine, adopteront une attitude positive et scientifique sur la question du traçage et mèneront une coopération étroite avec l'OMS.

China News Service : Selon des reportages, des scientifiques et l'Association de défense des droits civiques, dirigés par la Sénatrice de la majorité au Sénat du Maryland aux États-Unis Susan Lee, et Terry Lierman de l'Institut de virologie humaine de l'Université du Maryland, ont écrit une lettre au Président du Sous-Comité des droits civils et des libertés civiles de la Chambre des représentants des États-Unis Jamie Raskin, lui demandant de tenir une audition sur les enquêtes du Département de la Justice des États-Unis sur les scientifiques chinois ces dernières années et appelant à la fin de son « Initiative Chine ». Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : La prétendue « Initiative Chine » lancée en 2018 par le Département de la Justice de la précédente administration américaine se livre à la présomption de culpabilité et se fixe artificiellement les objectifs annuels de cas traités, ce qui était purement une manipulation politique. Ayant violé l'esprit de l'État de droit d'ailleurs prôné par les États-Unis eux-mêmes, cette initiative fera l'objet des condamnations et des boycotts continus des personnalités clairvoyantes de tous les horizons des États-Unis. Nous exhortons les départements administratifs américains concernés à écouter attentivement la voix objective et rationnelle des divers horizons des États-Unis, à abandonner la mentalité de guerre froide et les préjugés idéologiques, à corriger leurs actes erronés, à cesser d'abuser du pouvoir judiciaire pour harceler et réprimer les étudiants et chercheurs chinois aux États-Unis, et à créer des conditions favorables aux échanges et à la coopération normaux entre la Chine et les États-Unis dans les domaines scientifique, humain et culturel.

Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, la Région autonome du Tibet et le Ministère des Affaires étrangères de la Chine ont récemment organisé ensemble un séminaire en ligne sur la protection écologique et environnementale dans le cadre du Forum trans-Himalaya sur la coopération internationale. Pourriez-vous présenter les informations concernées ?

Wang Wenbin : Le 2 février, la Région autonome du Tibet et le Ministère des Affaires étrangères ont organisé conjointement un séminaire en ligne sur la protection écologique et environnementale dans le cadre du Forum trans-Himalaya sur la coopération internationale. Le Secrétaire du Comité du Parti communiste chinois de la Région autonome du Tibet Wu Yingjie et le Président de la Région autonome du Tibet Qizhala ont prononcé des allocutions. Le Vice-Ministre des Affaires étrangères Luo Zhaohui a participé à la cérémonie d'ouverture et y a donné un discours. Nous en avons publié un communiqué de presse.

La Chine prend une part active au processus de la gouvernance mondiale de l'environnement, y compris sur le changement climatique et la biodiversité. Les dirigeants chinois ont participé à tous les sommets internationaux récemment organisés sur le climat. Le Président Xi Jinping a annoncé solennellement que la Chine augmenterait le niveau de ses CDN et s'efforcerait d'atteindre le pic des émissions de CO2 avant 2030 et de réaliser la neutralité carbone avant 2060. En plus, M. Xi a annoncé les mesures concrètes que la Chine prendrait pour atteindre ces objectifs, démontrant ainsi l'ambition de la Chine pour réagir au changement climatique et sa détermination à poursuivre une voie de développement vert et sobre en carbone, permettant ainsi de renforcer la confiance mondiale dans la gouvernance du changement climatique. Les pays de la région trans-Himalaya sont fortement peuplés et représentent de grands marchés. Ils partageant des histoires et des cultures similaires, possèdent des ressources et des énergies abondantes, et sont des économies considérablement complémentaires. Il y a donc un grand potentiel pour étendre les échanges amicaux et la coopération pragmatique entre eux. La Chine espère que tous les pays, en particulier ceux qui entretiennent des liens économiques, commerciaux, culturels et historiques étroits avec la région trans-Himalaya, accorderont une plus grande importance au Forum trans-Himalaya sur la coopération internationale et y prendront plus d'engagements pour discuter de la coopération dans de vastes domaines dont la gestion écologique, explorer de nouveaux et originaux champs de coopération et créer de nouvelles opportunités de coopération et de développement.

Les représentants des parties au séminaire ont dit que tous les pays devraient conjuguer leurs efforts, fédérer leurs esprits et coopérer de manière gagnant-gagnant pour promouvoir efficacement le processus de gouvernance climatique mondiale par les échanges, les dialogues et les mécanismes multilatéraux.

Reuters : Selon des reportages de la BBC, les femmes sont soumises à des abus sexuels et tortures systématiques dans des « camps de rééducation » au Xinjiang. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : Récemment, le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang a tenu à Beijing la troisième conférence de presse spéciale sur les questions liées au Xinjiang, et j'espère que vous avez remarqué les questions et réponses concernées. Ce n'est pas la première fois que la BBC fait de faux reportages sur le Xinjiang, et nous avons réfuté ces fausses affirmations et clarifié la situation à maintes reprises. Je tiens à souligner une fois de plus qu'à ce jour, la partie chinoise a publié huit livres blancs sur le Xinjiang, et le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang a tenu plus de 20 conférences de presse, montrant avec un grand nombre de chiffres détaillés et d'exemples que les personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang mènent une vie tranquille, prospère, solidaire et harmonieuse, et que leurs droits et intérêts légaux sont effectivement garantis. Ces dernières années, plus de 1 200 diplomates, journalistes et représentants de groupes religieux de plus de 100 pays ont visité le Xinjiang. Ils ont constaté de leurs propres yeux l'unité, l'harmonie, la joie et la paix des habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang.

Les reportages de la BBC sur les violations présumées des droits des femmes dans la région du Xinjiang que vous venez de mentionner n'ont aucun fondement dans les faits. Il n'y a jamais eu de prétendus « camps de rééducation » au Xinjiang. Certaines personnes interrogées par les médias concernés se sont révélées être des « acteurs » diffusant de fausses informations. Je voudrais vous partager quelques faits sur les questions liées au Xinjiang. En juillet 2019, les représentants permanents de plus de 50 pays à Genève ont envoyé une lettre conjointe au Président du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDHNU) et au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme pour saluer les réalisations de la Chine en matière de lutte contre le terrorisme, de déradicalisation et de protection des droits de l'homme ; en octobre 2019, plus de 60 pays ont pris la parole lors de la Troisième Commission de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies pour applaudir les progrès considérables réalisés par le Xinjiang dans le domaine des droits de l'homme ; en juillet 2020, 46 pays ont prononcé un discours commun lors de la 44e session du CDHNU tenue à Genève pour soutenir la position de la Chine sur les questions relatives au Xinjiang ainsi que ses pratiques et ses progrès ; en octobre 2020, près de 50 pays ont reconnu les mesures prises par la Chine dans le Xinjiang lorsque la Troisième Commission de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations Unies a examiné les questions pertinentes ; également en octobre 2020, les Chefs des missions diplomatiques de 20 pays arabes et des délégués de la Ligue des États arabes en Chine ont visité le Xinjiang. Ils ont tous salué les progrès de la région en matière de lutte contre le terrorisme, de déradicalisation, de protection de la liberté religieuse, de promotion de la croissance économique et d'amélioration du bien-être du peuple.

Nous espérons que les médias concernés reconnaîtront les faits et cesseront de calomnier et de diffamer gratuitement la Chine sur les questions liées au Xinjiang.

Global Times : En ce qui concerne les t-shirts personnalisés portant un motif de « chauve-souris » et l'inscription « Wuhan » commandés par un diplomate de l'Ambassade du Canada en Chine, un porte-parole du Ministère canadien des Affaires étrangères a dit qu'il s'agissait d'un « malentendu », que les t-shirts commandés par celui-ci étaient pour l'équipe de l'Ambassade canadienne travaillant au rapatriement des Canadiens depuis Wuhan début 2020 et que le motif sur ces t-shirts était un emblème du groupe de hip-pop américain « Wu-Tang Clan » et non une chauve-souris. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères ? La Chine accepte-t-elle cette explication ?

Wang Wenbin : Le « malentendu » évoqué par la partie canadienne est un alibi peu convaincant. J'ai remarqué que certains médias prestigieux canadiens avaient reconnu que les t-shirts portaient un motif ressemblant à une « chauve-souris ». Il est difficile pour nous de croire qu'un diplomate chevronné, qui vit et travaille en Chine depuis de nombreuses années, pourrait commettre une erreur aussi stupide par inadvertance !

L'acte erroné de la personne canadienne concernée a causé des impacts néfastes, provoquant un profond dégoût et un vif mécontentement parmi les Chinois. La partie canadienne doit traiter sérieusement cet incident et donner une explication claire à la Chine dans les meilleurs délais.

AFP : Des associations ont publié aujourd'hui une lettre ouverte, appelant les dirigeants de tous les pays à boycotter les Jeux Olympiques (JO) d'hiver de Beijing 2022. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Beijing 2022 représentent une autre contribution majeure apportée par la Chine au Mouvement olympique international. Tous les amateurs des sports d'hiver attendent ardemment la participation aux JO d'hiver de Beijing. Actuellement, les travaux préparatoires des JO d'hiver de Beijing se déroulent dans d'heureuses conditions et ont été largement reconnus par la communauté internationale, y compris le Comité international olympique (CIO). Nous travaillerons avec toutes les autres parties pour faire des JO d'hiver de Beijing un événement olympique excellent, extraordinaire et remarquable.

Dans le même temps, je tiens à souligner qu'il est très irresponsable pour certaines parties de perturber, d'empêcher et de saper les préparatifs et la tenue des JO d'hiver de Beijing pour servir leurs intérêts politiques. Nous sommes convaincus que de tels actes ne gagneront pas le soutien de la communauté internationale et seront voués à l'échec.

Kyodo News : Hier, le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a tenu une réunion sur la situation au Myanmar, quelle solution la Chine a-t-elle proposée dans la réunion ?

Wang Wenbin : Le 2 février, le Conseil de Sécurité de l'ONU a organisé des consultations intérieures sur la situation au Myanmar, auxquelles la Chine a participé de manière constructive. Étant un pays voisin et ami du Myanmar, la Chine espère que toutes les parties au Myanmar pourront donner la priorité à la volonté et aux intérêts du peuple, résoudre adéquatement leurs divergences par le dialogue dans le cadre constitutionnel et juridique, et préserver la stabilité politique et sociale. La communauté internationale doit créer un environnement extérieur favorable pour que le Myanmar puisse résoudre les divergences de manière appropriée. Toute action prise par le Conseil de Sécurité doit contribuer à la stabilité politique et sociale du Myanmar, favoriser la paix et la réconciliation et éviter d'escalader les tensions et de compliquer davantage la situation.

Dans le même temps, la partie chinoise est étonnée et choquée par la fuite de documents internes encore en discussion au sein du Conseil de Sécurité. Cela n'est ni en conformité avec les règles de travail du Conseil de Sécurité ni en faveur de la solidarité et de la confiance mutuelle entre ses membres.

China Daily : L'homme d'affaires australien d'origine chinoise Chau Chak Wing a intenté un procès contre l'Australian Broadcasting Corporation (ABC), Nine Entertainment Co et le journaliste Nick McKenzie pour la diffamation. Selon des reportages, la Cour fédérale d'Australie a donné le verdict le 2 février, estimant que les actes des défendeurs étaient la diffamation et qu'ils devaient payer une indemnité de 590 000 dollars australiens à M. Chau et retirer dans le même temps tous les vidéos et articles concernés. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : J'ai remarqué les reportages concernés. Je tiens à souligner une fois de plus que la Chine développe toujours des relations avec les autres pays sur la base des principes de respect mutuel et de non-ingérence réciproque dans les affaires intérieures. Depuis quelque temps, certains médias et journalistes australiens se sont adonnés à faire du tapage autour des prétendues « ingérence et infiltration » chinoises en Australie pour ternir la Chine sans scrupule et saboter les relations Chine-Australie. Ils ont depuis longtemps perdu toute leur crédibilité. La Chine exhorte ces médias australiens à respecter strictement la déontologie, à abandonner les préjugés idéologiques et à s'abstenir de toute prise de parole irresponsable sur les questions liées à la Chine.

The Paper : Il y a des rumeurs selon lesquelles derrière le changement politique au Myanmar se cacherait un soutien secret ou un consentement tacite de la partie chinoise. Quels sont les commentaires de la Chine sur ces propos ?

Wang Wenbin : Les propos concernés ne sont pas vrais. En tant que pays voisin et ami du Myanmar, nous espérons que toutes les parties au Myanmar traiteront adéquatement leurs divergences dans le cadre constitutionnel et juridique et maintiendront la stabilité politique et sociale.

Bloomberg : Plusieurs membres républicains de la Chambre des représentants américaine ont demandé aux sénateurs républicains de reporter la confirmation de la nomination de Gina Raimondo en tant que Secrétaire américaine au Commerce jusqu'à ce que le Président Joe Biden clarifie s'il soutient le maintien de Huawei sur la liste de restrictions commerciales. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine a affirmé à plusieurs reprises sa position solennelle sur les questions liées à la répression infondée contre des entreprises chinoises par la partie américaine. L'administration précédente et certains politiciens antichinois des États-Unis ont abusé du pouvoir d'État pour réprimer par tous les moyens les entreprises chinoises de haute technologie telles que Huawei afin de maintenir le monopole et l'hégémonie des États-Unis dans les domaines scientifique et technologique. Cela constitue un déni des principes de l'économie de marché dont les États-Unis eux-mêmes se sont toujours vantés, qui met à nu également l'hypocrisie de la soi-disant concurrence loyale de la partie américaine. Nous exhortons ces politiciens à cesser de généraliser le concept de sécurité nationale et de mettre fin à leur répression injustifiée à l'encontre des entreprises chinoises.

China Review News : Hier, lors de la réponse à une question sur le traçage de l'origine du nouveau coronavirus, vous avez dit : « Nous espérons que les États-Unis pourront suivre l'exemple de la Chine et inviter des experts de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à mener une recherche sur le traçage de l'origine du virus aux États-Unis. » La Chine demandera-t-elle officiellement à l'OMS de se rendre aux États-Unis pour y mener des études sur l'origine du virus ?

Wang Wenbin : Le traçage de l'origine de la COVID-19 est une question scientifique complexe qui doit être effectué de façon coopérative par des scientifiques du monde entier. Toujours attachée à un esprit ouvert et transparent, la partie chinoise maintient une communication et une coopération étroites avec l'OMS sur le traçage de l'origine du virus à l'échelle mondiale et a apporté un soutien solide et une assistance énergique aux experts de l'OMS qui se sont rendus en Chine. De nombreux pistes, reportages et études ont indiqué que le virus et la pandémie de COVID-19 étaient déjà apparus depuis plusieurs régions du monde dans la deuxième moitié de 2019. L'OMS devra mener des recherches similaires dans d'autres pays et régions conformément aux faits et à ses responsabilités.

Nous espérons que toutes les parties concernées adopteront, à l'instar de la Chine, une attitude active, scientifique et coopérative sur le traçage de l'origine du virus, inviteront des experts de l'OMS à mener des recherches en la matière et assumeront les responsabilités et obligations qui leur incombent en termes de coopération internationale dans la lutte contre la pandémie et de construction d'une communauté de santé pour tous.

Bloomberg : Pourriez-vous nous dire les noms des entreprises chinoises qui sont chargées de fournir 10 millions de doses de vaccin au mécanisme COVAX ? Combien de vaccins la Chine obtiendra-t-elle en provenance du mécanisme COVAX ?

Wang Wenbin : Comme je viens de l'annoncer, la Chine a décidé de fournir 10 millions de doses de vaccin au mécanisme COVAX. La Chine maintiendra des échanges étroits avec les initiateurs du mécanisme dont l'OMS à cet égard et s'emploiera activement à accomplir son engagement. Veuillez vous renseigner auprès des départements compétents pour obtenir les informations détaillées qui vous intéressent.



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