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Conférence de presse du 31 mars 2021 tenue par la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Hua Chunying


2021-03-31 12:14

Sur l’invitation du Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée Chung Eui-yong effectuera une visite en Chine les 2 et 3 avril.

Actuellement, les relations entre la Chine et la République de Corée se développent dans d’heureuses conditions. Cette année et l’année prochaine seront l’Année des échanges culturels Chine-République de Corée, et l’année prochaine marquera également le 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Les relations bilatérales voient devant elles une opportunité importante de développement approfondi. La Chine entend travailler avec la République de Corée pour mettre en œuvre le consensus important atteint entre les deux Chefs d’État à travers cette visite, renforcer la communication stratégique, approfondir la coopération pragmatique et faire progresser continuellement le partenariat stratégique Chine-République de Corée.

Hua Chunying : Le Département d’État américain a publié le 30 mars les Rapports 2020 par pays sur la situation des droits de l’homme dans le monde, accusant le gouvernement chinois de « génocide » au Xinjiang et critiquant arbitrairement la politique chinoise sur la gouvernance du Xinjiang. Ce matin, de nombreux médias chinois ont demandé la position chinoise auprès du Bureau des porte-parole du Ministère des Affaires étrangères. Pour mieux exposer la position chinoise, j’ai demandé spécialement à mes collègues de préparer un diaporama pendant leur pause déjeuner. (On commence à projeter le diaporama.)

Le soi-disant « génocide » commis par la Chine est un mensonge monstrueux violant le droit international. Le génocide est universellement considéré comme un crime international grave. Ce concept est né dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale pour décrire « la destruction d’une nation ou d’un groupe ethnique ». En décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide qui a défini clairement le crime de génocide. Dans la convention, le génocide s’entend des « actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe spécifique ». Sur le plan objectif, il faut prouver qu’il y a eu commission des actes spécifiques stipulés dans la Convention. C’est la condition la plus élémentaire pour déterminer un génocide. Les preuves et éléments concernés nécessitent un « niveau élevé de certitude » et « une conviction pleine ». Sur le plan subjectif, il faut prouver qu’il y a une intention spécifique de « détruire en tout ou en partie un groupe spécifique ». C’est un élément critique pour la détermination du génocide. L’intention spécifique doit être spécifiquement et clairement démontrée et prouvée. Par conséquent, une détermination de génocide doit résulter de l’application d’une procédure juridique rigoureuse et faisant autorité. Elle doit être en mesure de résister à l’examen des faits et à l’épreuve du temps. Aucun État, organisation ou individu n’est qualifié ni autorisé à déterminer arbitrairement qu’un autre pays a commis un « génocide ». Dans les relations internationales, aucun pays ne doit utiliser cette accusation comme une étiquette politique pour répandre des rumeurs et commettre des manipulations malveillantes.

Les États-Unis, en se basant sur des mensonges et de fausses informations concoctés par une poignée de forces antichinoises, ont affirmé de façon démesurée qu’il y avait un génocide au Xinjiang. C’est le mensonge le plus absurde du siècle, une insulte et une atteinte extrêmes au peuple chinois, et une violation grave du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales.

Il a été prouvé depuis longtemps par un grand nombre de faits que les soi-disant rapports d’enquête cités par la partie américaine pour faire du battage médiatique n’étaient que de fausses informations fabriquées et inventées par des extrémistes antichinois, à savoir Adrian Zenz et ses semblables, et que les quelques prétendus « témoins » n’étaient que des « acteurs » formés à leur profit, tandis que les médias concernés y ont joué un rôle de « haut-parleurs » et de « diffuseurs de mensonges ». Leurs spectacles maladroits peu crédibles ont été dénoncés et réfutés par le Xinjiang et de nombreuses personnalités étrangères, y compris celles aux États-Unis, par divers moyens.

Le soi-disant « génocide » est une calomnie de la politique ethnique chinoise et des réalisations du développement du Xinjiang. La Chine est un pays multiethnique uni, où les droits et intérêts légaux de toutes les ethnies minoritaires sont pleinement protégés conformément à la Constitution et à la Loi sur l’autonomie régionale des minorités ethniques, et où les relations d’égalité, de solidarité, d’entraide et de bonne entente entre les différents groupes ethniques sont bien préservées. On peut dire sans aucune exagération que la politique chinoise à l’égard des minorités ethniques est bien meilleure et plus juste que celle des États-Unis, et que les minorités ethniques en Chine jouissent de bien plus de bonheur, d’égalité et de dignité que celles des États-Unis. Il est extrêmement absurde pour les États-Unis de concocter de façon répétée des mensonges jusqu’à ceux sans aucun fondement tels que le « travail forcé » et le « génocide » ! La politique du planning familial de la Chine est appliquée avec une plus grande souplesse aux minorités ethniques qu’aux Han, permettant un taux de croissance démographique plus élevé des minorités ethniques par rapport à la moyenne nationale depuis toujours. Au cours des plus de 40 années passées, la population ouïgoure au Xinjiang est passée de 5,55 millions à 12,8 millions, l’espérance de vie y est passée de 30 à 72 ans en l’espace de six décennies. Y a-t-il quelqu’un qui a vu ce genre de « génocide » ? Pour aider les habitants à se débarrasser de la pauvreté grâce à l’emploi, le gouvernement du Xinjiang à tous les niveaux les a aidés à trouver des emplois en dehors de la région en respectant pleinement leur volonté, afin de leur donner une meilleure vie avec des revenus plus élevés. Y a-t-il quelqu’un qui a vu ce genre de « génocide » ? Au Xinjiang, la plus grande partie du coton est maintenant récoltée mécaniquement. Pendant la saison de récolte du coton, les travailleurs migrants des provinces comme le Henan et le Sichuan se rendent au Xinjiang pour la cueillette. Y a-t-il une différence entre eux et les Américains travaillant dans d’autres États ou les travailleurs saisonniers européens dans le vignoble en automne ?

En tant que grand pays, les États-Unis, au mépris des faits démontrant que le Xinjiang jouit de la sécurité, de la prospérité et du développement et que les 25 millions d’habitants de tous les groupes ethniques de la région vivent en harmonie et solidarité, ont arbitrairement collé l’étiquette du « génocide » sur la Chine en se fondant seulement sur les récits de quelques faux chercheurs et faux témoins. Cela ne fait que révéler davantage leur hypocrisie derrière tous les propos sur l’État de droit et les règles, et sert de preuve supplémentaire de leur conspiration stratégique tentant de créer une soi-disant question du Xinjiang pour contenir le développement de la Chine. Comme l’a avoué Lawrence Wilkerson, Chef de cabinet de l’ancien Secrétaire d’État américain Colin Powell qui a participé à la fomentation de la Guerre en Iraq, la soi-disant question ouïgoure du Xinjiang n’est rien d’autre qu’une conspiration stratégique américaine pour fomenter des troubles en Chine et contenir la Chine de l’intérieur sur le long terme. C’est tout comme ce que les États-Unis et certains de leurs alliés ont fait à l’Iraq et à la Syrie. Mais cela ne fonctionnera jamais en Chine.

Maintenant, les États-Unis lancent de façon agressive des accusations frénétiques contre le Xinjiang de la Chine et collent à tort l’étiquette sur le Xinjiang, ce qui est, en fait, le reflet de leurs propres crimes et péchés commis dans le passé.

On n’a pas besoin de rappeler le génocide d’Amérindiens pendant la conquête de l’Ouest et les crimes de la traite des noirs qui ont été tenus dans l’esclavage dans l’histoire américaine. On n’a pas non plus besoin de mentionner les attaques lancées sous prétexte de lutte antiterroriste par les États-Unis contre des pays musulmans après les attentats du 11 septembre et les agressions militaires sans vergogne contre d’autres pays souverains avec un tube de « lessive en poudre » et une vidéo montée comme preuves, causant des centaines de milliers de victimes civiles innocentes et le déchirement d’innombrables familles musulmanes. Et on n’a pas besoin d’évoquer les maltraitances de prisonniers par la partie américaine dans la prison de Guantanamo et celle d’Abou Ghraib. Ces derniers jours, le Washington Post a publié un article intitulé « Comment les Amérindiens ont été vaccinés contre la variole, puis expulsés de leurs terres ». L’article a rendu compte des mensonges que le gouvernement américain avait longtemps racontés concernant les Amérindiens et des actes vicieux qu’il avait commis contre eux, tels que l’offre de couvertures infectées par la variole aux Amérindiens immunitairement vulnérables dans le but de réduire drastiquement leur population, et la stérilisation non informée de milliers de jeunes amérindiennes. À cela s’ajoute le traitement inhumain des immigrés clandestins, dont de nombreux enfants, détenus à la frontière américano-mexicaine, qui a été révélé constamment ces derniers jours. Tous ces cas sont choquants. Nous avons également noté que lorsque le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies examinait le rapport sur les droits de l’homme aux États-Unis cette année, plus de 110 pays avaient formulé des critiques sur les problèmes des droits de l’homme aux États-Unis, demandant aux États-Unis de prendre des mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes systématiques tels que la discrimination à l’égard des groupes minoritaires.

Les États-Unis ne sont pas qualifiés pour accuser la Chine dans le domaine des droits de l’homme. Cette farce mise en scène et jouée par eux-mêmes doit s’achever. Il est temps pour les politiciens américains de se réveiller de leur « Truman Show » !

CCTV : Hier, le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN) a examiné et a adopté les Annexes I et II modifiées de la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong. Certains pays, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, ont critiqué cette décision de nuisance à la démocratie de Hong Kong ainsi qu’à la liberté de de ses résidents, de violation de la Déclaration conjointe sino-britannique et de manquement aux obligations internationales de la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Hier, la 27e session du Comité permanent de la 13e Assemblée populaire nationale a examiné et a adopté les Annexes I et II modifiées de la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong. Cette décision fournira des garanties institutionnelles solides pour l’application intégrale et fidèle de la politique d’« un pays, de deux systèmes », la mise en œuvre du principe de la « gouvernance de Hong Kong par les patriotes » et la stabilité de Hong Kong à long terme. Elle correspond à l’aspiration commune du peuple chinois, y compris des compatriotes de Hong Kong. Hier, les responsables de la Commission des Affaires législatives du Comité permanent de l’APN et du Bureau des Affaires de Hong Kong et de Macao du Conseil des Affaires d’État ont présenté la situation concernée. Le Bureau de liaison du Gouvernement populaire central dans la RAS de Hong Kong a aussi publié une déclaration pour exposer sa position. Je tiens à souligner les points suivants :

Premièrement, le Royaume-Uni, les États-Unis et certains autres pays ont mis en question le principe de « gouvernance de Hong Kong par les patriotes », alors que ce principe est depuis longtemps une pratique courante dans le monde. Les États-Unis, le Royaume-Uni et certains autres pays ont depuis longtemps établi des normes strictes sur le patriotisme et la loyauté dans leurs lois, demandant explicitement aux agents publics de rester fidèles à la nation. Par exemple, selon la loi des États-Unis, la première des obligations fondamentales des agents gouvernementaux est de respecter la Constitution et les lois américaines. Quiconque prêche le renversement de la Constitution et de l’administration américaines, participe à des grèves contre l’administration américaine ou adhère à des organisations qui s’engagent dans de telles activités ne sera pas autorisée à travailler dans l’administration américaine. Le Code pénal des États-Unis stipule clairement que ceux qui ont commis des crimes tels que l’émeute et la haute trahison ne peuvent pas occuper un poste public. Le Sénat et la Chambre des représentants du Congrès américain disposent d’un comité d’éthique indépendant, afin de surveiller et enquêter si les membres ont commis des actes de déloyauté envers les États-Unis. Dans l’histoire des États-Unis, 18 membres du Congrès ont été disqualifiés à cause de la déloyauté envers le pays.

Le Royaume-Uni a élaboré des lois comme l’Acte de trahison de 1351, l’Acte de trahison et de félonie de 1848 et l’Acte sur les secrets officiels de 1989, afin de préserver la sécurité d’État, de lutter contre les crimes tels que la sécession de l’État, la subversion du pouvoir politique, la collusion avec des forces extérieures et la divulgation de secrets d’État, d’assurer la loyauté du peuple envers le pays et de sauvegarder la sécurité nationale. Ces lois s’appliquent également aux agents publics.

L’administration fédérale américaine assume la responsabilité d’améliorer le système électoral. Elle doit garantir, moyennant les règles électorales spécifiques, que les élus sont patriotes. Le Royaume-Uni étant un État unitaire, son gouvernement central détermine le système électoral de toutes les régions du pays. En outre, les États-Unis et le Royaume-Uni possèdent tous un grand nombre de législations sur le système électoral. Seulement au cours des deux dernières années, les membres du Congrès américain ont présenté plus de 40 projets de loi pour améliorer le système électoral. Le jour où l’APN de la Chine publie la décision sur l’amélioration du système électoral de Hong Kong (le soir du 3 mars, heure de l’Est de l’Amérique du Nord), la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un « Acte pour le peuple » visant à améliorer le système électoral et à assurer la sécurité des élections. Le gouvernement central britannique a promulgué plus de 200 lois, ordonnances et règles relatives à l’élection des députés, des maires, et des policiers en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.

Deuxièmement, les accusations du Royaume-Uni contre la Chine en ce qui concerne la violation de la Déclaration conjointe sino-britannique, l’atteinte à la démocratie et à la liberté de Hong Kong ainsi que le manquement aux obligations internationales, sont sans fondement et font passer le noir pour le blanc. La gestion de Hong Kong par le gouvernement chinois est conforme à la Constitution chinoise et à la Loi fondamentale de la RAS de Hong Kong, non pas à la Déclaration conjointe sino-britannique. L’objectif fondamental de la Déclaration conjointe est de garantir la reprise par la Chine de l’exercice de sa souveraineté sur Hong Kong. Le Royaume-Uni n’a aucun droit de surveillance sur Hong Kong après son retour en Chine, ni une soi-disant responsabilité morale. Il n’a aucune habilité ou base légale pour s’immiscer dans les affaires de Hong Kong. Au cours des plus de 150 ans de gouvernance coloniale britannique, Hong Kong n’a jamais bénéficié de démocratie ni de liberté. Tous les gouverneurs de Hong Kong ont été nommés par le Royaume-Uni. Pendant la colonisation britannique, l’Ordonnance sur l’ordre public et l’Ordonnance sur les sociétés ont imposé des restrictions draconiennes sur les rassemblements, les défilés et les associations, et ont privé les résidents de Hong Kong de la liberté de manifester dans la rue.

En fait, c’est le gouvernement central chinois qui défend et promeut la démocratie à Hong Kong. C’est après le retour de Hong Kong dans la patrie que les compatriotes de Hong Kong ont vraiment commencé à devenir maîtres de leur destin. Le gouvernement central s’engage toujours à promouvoir progressivement le système démocratique de Hong Kong adapté à sa réalité dans le cadre de la Constitution et de la Loi fondamentale, et a déployé d’énormes efforts dans ce sens. En août 2014, le Comité permanent de l’APN a pris la décision de préciser la feuille de route et le calendrier pour la mise en place de l’élection au suffrage universel du Chef de l’exécutif et du Conseil législatif de la RAS de Hong Kong. Malheureusement, les forces déstabilisatrices antichinoises à Hong Kong ont intentionnellement interrompu la procédure et opposé leur veto à la proposition, faisant de l’élection au suffrage universel du Chef de l’exécutif et du Conseil législatif un objectif hors de portée. Pendant les émeutes liées à l’amendement de la loi d’extradition en 2019, les éléments antichinois qui cherchent à perturber Hong Kong ont manifestement collaboré avec des forces extérieures en essayant de fomenter une « révolution de couleur ». Avec le soutien ouvert ou secret de l’Occident, les émeutiers se sont livrés à des activités criminelles extrêmement violentes, entre autres le vandalisme, l’attaque contre des policiers avec des armes mortelles, le « lynchage » des citoyens innocents et même l’incendie criminel ciblant des gens dans les rues. Certains se sont secrètement entretenus avec des diplomates étrangers à Hong Kong, certains ont agité les drapeaux des États-Unis et du Royaume-Uni, et certains autres ont demandé à l’armée américaine de débarquer à Hong Kong. Ces activités ont gravement sapé l’ordre constitutionnel et juridique de Hong Kong et ont mis en péril la souveraineté, la sécurité, les intérêts de développement de la Chine ainsi que la prospérité et la stabilité de Hong Kong. Aucun pays souverain ne pourrait tolérer une telle situation. La décision de perfectionner le système électoral de la RAS de Hong Kong prise par l’APN incarne justement la bonne intention et le sens des responsabilités du gouvernement central de maintenir et d’améliorer le système et les institutions d’« un pays, deux systèmes » ainsi que de sauvegarder la prospérité et la stabilité à long terme de Hong Kong. Cette décision garantira mieux une participation politique étendue et équilibrée des résidents de Hong Kong, servira intégralement les intérêts de toutes les couches sociales, de tous les secteurs et de toutes les parties de la société de Hong Kong, contribuera à améliorer l’efficacité de la gouvernance de la RAS de Hong Kong et finalement, jettera de bonnes bases pour la réalisation du suffrage. Tout cela est la vraie démocratie dont le peuple de Hong Kong doit jouir, et le plan à long terme qui protégera véritablement les intérêts fondamentaux de Hong Kong.

En ce qui concerne les obligations de la Chine, la responsabilité et l’obligation principales du gouvernement chinois sont d’assurer la souveraineté et la sécurité du territoire chinois, y compris la RAS de Hong Kong. Nous devons nous assurer qu’aucune force extérieure et ses agents politiques ne peut facilement lancer une « révolution de couleur » qui mettrait en danger la sécurité, la stabilité, le développement et la prospérité de Hong Kong, et que la gouvernance de Hong Kong sert vraiment les intérêts et le bien-être des compatriotes de Hong Kong.

Je veux également signaler que les législateurs américains et britanniques sont élus par les électeurs de leur propre pays, et qu’ils n’ont pas le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays. Ces législateurs doivent faire plus de choses concrètes en faveur de leurs électeurs. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, la COVID-19 sévit toujours et a entraîné de nombreuses morts, les rues sont inondées de toxicomanes et de sans-abri, et le racisme ainsi que l’injustice sociale s’aggravent de jour en jour. Qu’est-ce que les législateurs ont fait pour tout cela ? Ce qu’ils doivent vraiment faire, c’est d’écouter la voix de leur peuple, de se soucier du bien-être de leur population et de bien gérer les affaires de leur propre pays.

Enfin, je tiens à souligner que Hong Kong appartient à la Chine et que ses affaires sont inhérentes aux affaires intérieures de la Chine. Le gouvernement chinois a la résolution et la confiance pour sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement du pays, ainsi que la prospérité et la stabilité de Hong Kong, continuer de mettre en œuvre les principes d’« un pays, deux systèmes » ainsi que de « gouvernance de Hong Kong par les Hongkongais », et d’y garantir un haut degré d’autonomie. Toutes les forces extérieures doivent s’abstenir de tenter de faire pression sur la Chine à travers les ingérences dans les affaires de Hong Kong, sinon elles connaîtrons un échec honteux.

Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, le 30 mars, la Chine a organisé le Forum sur la médecine traditionnelle chinoise et la coopération internationale pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Pourriez-vous nous présenter plus de détails du forum, notamment les résultats et le consensus obtenus ?

Hua Chunying : Le 30 mars, le Ministère des Affaires étrangères et l’Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise ont organisé conjointement, en ligne et hors ligne, le Forum sur la médecine traditionnelle chinoise et la coopération internationale pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Des dirigeants politiques et des responsables de gouvernement de 28 pays et régions, dont le Président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa et la Vice-Première Ministre de l’Ukraine Olha Stefanychyna, ainsi que des représentants et des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont eu des échanges approfondis par liaison vidéo.

La Vice-Première Ministre Sun Chunlan a déclaré dans son discours d’ouverture que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) était un trésor de la nation chinoise. Tout au long de la lutte contre la pandémie de COVID-19, la MTC a toujours joué un rôle actif. Huit éditions de plans de diagnostic et de traitement aux caractéristiques chinoises ont été formulées en intégrant la MTC et la médecine occidentale. Une série de médicaments traditionnels chinois tels que les « trois médicaments et trois formules » ont été développés avec succès et se sont avérés efficaces dans la pratique. La Chine partage sans la moindre réserve les expériences en matière d’application de la MTC dans la prévention, le contrôle et le traitement de la COVID-19, et entend travailler avec tous les pays pour continuer à approfondir la coopération dans les domaines tels que les théories fondamentales, les effets cliniques et les normes internationales de la MTC, et promouvoir la complémentarité, les échanges et l’inspiration mutuelle entre les médecines traditionnelle et moderne, afin de mieux servir la santé et le bien-être de l’humanité.

Trois résultats majeurs ont été obtenus lors de ce forum. Premièrement, nous avons adopté l’Initiative de soutien à l’application de la MTC dans la réponse mondiale à la COVID-19. Cette initiative appelle à continuer d’adhérer au multilatéralisme pour répondre conjointement à la pandémie, à faire le bilan des expériences et à promouvoir les bonnes pratiques, à utiliser la médecine traditionnelle pour protéger la santé des peuples, et à renforcer la coopération internationale pour développer la médecine traditionnelle. Deuxièmement, le forum a fait connaître plus largement le rôle unique joué par la MTC dans le traitement des cas de COVID-19. Les responsables au niveau ministériel des 13 pays participants et les responsables des départements concernés des gouvernements de la RAS de Hong Kong et de la RAS de Macao ont présenté la manière dont le rôle, les caractéristiques et les avantages des médecines traditionnelles, représentées par la MTC, ont été mis en valeur dans la lutte contre la COVID-19 dans leurs pays et régions respectifs. Troisièmement, le forum a jeté les bases de la coopération entre les pays participants sur l’application de la MTC dans la lutte contre la COVID-19. Les fonctionnaires et experts participants sont parvenus à un consensus sur le renforcement de la solidarité et la promotion de la coopération entre divers pays dans le domaine de la médecine traditionnelle. Le forum aura, je le crois, une signification positive pour notre future coopération en matière de lutte contre la COVID-19.

Bloomberg : J’ai deux questions. Premièrement, selon le Directeur général de l’OMS, le rapport de la mission conjointe n’a pas pleinement analysé la possibilité d’une fuite de laboratoire avant de tirer la conclusion selon laquelle la COVID-19 est très probablement transmise des chauves-souris à l’homme via un hôte intermédiaire. Hier, le Directeur général a déclaré lors d’un briefing pour les États membres de l’OMS qu’il était peut-être nécessaire d’envoyer des groupes d’experts supplémentaires. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères là-dessus ? Deuxièmement, John Sudworth, correspondant de la BBC en Chine, est parti à Taiwan après avoir reçu de nombreuses critiques pour ses reportages sur la Chine. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Hua Chunying : Tout d’abord, pour votre première question, concernant la publication par l’OMS du rapport de recherches sur le traçage de l’origine de la COVID-19, la Chine a déjà fait connaître sa position. Nous apprécions l’esprit scientifique, diligent et professionnel dont ont fait preuve les experts chinois et étrangers qui ont participé à cette coopération en matière de traçage.

La Chine soutient toujours les scientifiques de divers pays dans leurs recherches scientifiques mondiales sur l’origine et les voies de transmission du virus, et a coparrainé la résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS) sur la COVID-19, et soutenu la coopération dirigée par l’OMS et menée par les États membres sur la source zoonotique du virus. Malgré les tâches nationales très lourdes de prévention et de contrôle, elle a invité à deux reprises les experts de l’OMS à venir mener des études sur le traçage de l’origine du virus. La Chine a fourni des assistances nécessaires au bon déroulement du travail du groupe d’experts à Wuhan, ce qui a pleinement reflété son attitude ouverte, transparente et responsable.

Le traçage est une question scientifique qui doit être étudiée conjointement par les scientifiques du monde entier. La politisation de la question du traçage ne fera qu’entraver sérieusement la coopération mondiale en la matière, saper les efforts mondiaux déployés dans la lutte contre la pandémie et entraîner de nouvelles pertes de vies humaines. Cela va à l’encontre de la volonté de la communauté internationale de s’unir contre la pandémie.

Le traçage est également une tâche mondiale qui doit être réalisée dans plusieurs pays et régions. Nous sommes convaincus que les recherches conjointes de l’OMS et de la Chine seront un bon catalyseur pour la coopération mondiale en la matière.

S’agissant de la déclaration du Directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus selon laquelle la possibilité d’une fuite de laboratoire ne peut être complètement écartée et les recherches supplémentaires sont nécessaires, je voudrais dire que dans les recherches scientifiques conjointes Chine-OMS sur le traçage de l’origine du virus, la mission conjointe a visité des institutions telles que le Centre de prévention et de contrôle des maladies (CDC) de la province du Hubei, le CDC municipal de Wuhan et l’Institut de virologie de Wuhan, ainsi que divers laboratoires de biosécurité, et eu des échanges scientifiques approfondis et francs avec des experts des institutions concernées. Après les visites sur le terrain et des études approfondies, le groupe d’experts est convenu à l’unanimité que l’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé d’un incident de laboratoire était extrêmement improbable. Il s’agit également d’une conclusion scientifique importante faite dans ce rapport de recherches conjointes sur le traçage de l’origine du virus.

Je tiens à souligner que c’est à la demande de l’OMS que la Chine a mené avec elle des recherches scientifiques conjointes sur le traçage de l’origine de la COVID-19. Toutes les parties doivent respecter la science ainsi que les opinions et conclusions des scientifiques. L’OMS doit en particulier jouer un rôle exemplaire à cet égard.

En ce qui concerne les recherches supplémentaires à l’avenir, vous avez peut-être aussi remarqué que lors de la visioconférence de presse organisée par le groupe d’experts internationaux de l’OMS, certains experts ont déclaré qu’il y avait toujours des spéculations sur une fuite de laboratoire, mais qu’ils n’en avaient trouvé aucun signe au cours de leur travail minutieux en Chine. Après avoir étudié attentivement les informations sur la gestion du laboratoire en question, ses protocoles de travail et ses recherches récentes sur les virus, ils ont conclu que « la fuite de laboratoire » est hautement improbable. Les experts ont également indiqué lors de la visioconférence de presse que si de nouvelles preuves justifiaient la nécessité de réévaluer cette hypothèse, ils effectueraient des études dans les laboratoires concernés du monde entier.

Comme je l’ai dit hier, il y a toujours un point d’interrogation sur la question de la fuite de laboratoire. Le groupe d’experts a mené une étude approfondie à Wuhan. Mais nous savons également qu’il y a eu de nombreux reportages plus tôt indiquant que l’épidémie était apparue depuis plusieurs régions du monde, et qu’un pays possède plus de 200 bases biologiques dans le monde entier à part Fort Detrick. En cas de besoin, les scientifiques doivent être autorisés à mener leur travail, dans un esprit et une attitude scientifiques, dans d’autres laboratoires concernés dans le monde entier. Nous espérons que les autres pays concernés, à l’instar de la Chine, travailleront en étroite collaboration avec les experts de l’OMS de manière scientifique, ouverte, transparente et responsable. Nous sommes convaincus que c’est dans l’intérêt du monde, car nous voulons tous trouver les réponses afin de pouvoir mieux réagir à des crises de santé publique similaires à l’avenir.

Votre deuxième question porte sur le départ du correspondant de la BBC en Chine John Sudworth de la partie continentale de la Chine, c’est ça ?

Journaliste : Oui.

Hua Chunying : Ce n’est que parce que la carte de presse permanente de John Sudworth devait être renouvelée ces derniers jours que j’ai appris qu’il était parti sans dire au revoir. Il n’a pas informé les départements compétents chinois de quelque manière que ce soit de son départ, et nous n’en connaissons pas la raison. Vous venez de mentionner ses reportages. Tout à l’heure, avant de venir à notre conférence, j’ai lu un tweet de la BBC faisant l’éloge de John Sudworth, disant qu’il avait « rapporté certaines vérités que la partie chinoise ne voulait pas que le monde sache ». Cela m’oblige à dire quelques mots de plus.

Tout d’abord, je tiens à dire une fois de plus que nous venons d’apprendre le départ de John Sudworth sans en être prévenus. Il a quitté son poste de manière irrégulière, parce qu’il n’a pas respecté les formalités qu’un correspondant étranger en Chine doit suivre avant de quitter son poste.

En effet, nous avons également entendu dire que des habitants et entités du Xinjiang ont l’intention de poursuivre John Sudworth en justice pour le préjudice qu’il a porté à leurs intérêts par ses fausses nouvelles liées au Xinjiang. Il s’agit d’une action entièrement populaire qui n’a rien à voir avec le gouvernement chinois. La Chine promeut maintenant l’État de droit sur tous les plans, et la population se sensibilise de plus en plus à la nécessité d’utiliser les moyens juridiques pour défendre leurs droits et intérêts. Nous n’avons pas non plus entendu parler de menace contre lui faite par un quelconque service du gouvernement chinois. Par conséquent, si John Sudworth croit que ses reportages sont justes et objectifs, il devra répondre courageusement aux poursuites judiciaires sans crainte. S’il existe des preuves montrant qu’il a été menacé, il devra appeler la police et nous protégerons sa sécurité. Mais pourquoi s’est-il envolé ? Qu’est-ce que cela signifie ?

Ayant produit et diffusé une grande quantité de fausses nouvelles avec de forts préjugés idéologiques, la BBC s’est sévèrement écartée des positions d’objectivité, d’équilibre et d’impartialité des reportages médiatiques. Elle a répandu en particulier un grand nombre de fausses informations sur les questions liées au Xinjiang, à Hong Kong et à la pandémie de la COVID-19, et fait ainsi l’objet de la forte opposition du peuple chinois. La Chine a formulé à maintes reprises des représentations solennelles auprès de la chaîne, dans l’espoir de la voir prendre au sérieux la position de la Chine, abandonner les préjugés idéologiques antichinois et le « deux poids deux mesures », cesser de salir, de discréditer et d’attaquer la Chine, et faire des reportages sur la Chine de manière objective, juste et précise.

J’ai regardé l’autre jour une très bonne interview du professeur Zhang Weiwei dans l’émission China Now, intitulée « la crise de crédibilité des médias occidentaux ». Il a mentionné la BBC dans cet épisode et a donné quelques exemples. Lors des émeutes liées au projet d’amendement législatif à Hong Kong en 2019, les reportages de la BBC sur Hong Kong ont été inondés de « deux poids deux mesures » et de fausses nouvelles. En octobre 2019, la BBC a rapporté que « 39 Chinois avaient pénétré clandestinement au Royaume-Uni et étaient morts dans un van britannique ». Il s’est avéré finalement que les victimes étaient toutes vietnamiennes, mais la BBC n’a présenté aucune excuse à la Chine. Les falsifications concernant les questions internationales par la BBC sont tellement sévères que ses propres personnels ne peuvent plus la supporter. En février 2019, le producteur de la BBC en Syrie Riam Dalati a tweeté un secret longtemps caché : la vidéo de la prétendue attaque à l’arme chimique lancée par le gouvernement syrien à Douma de Syrie a été une fausse nouvelle montée. Mais après qu’il a révélé ce fait, son compte Twitter a été censuré.

Nous savons tous que lorsqu’il s’agit de la Chine, l’incapacité de la BBC à être objective et juste est choquante et frappante. Par exemple, dans un documentaire sur la pandémie à Wuhan diffusé par la BBC en janvier dernier, celle-ci est allée jusqu’à utiliser des images d’exercices antiterroristes de la police chinoise pour accuser la partie chinoise d’« avoir arrêté les gens en couvrant leurs têtes ». En outre, la BBC dispose d’une charte royale, et l’Ofcom peut superviser les services britanniques de la chaîne, mais pas le BBC World Service. Autrement dit, le BBC World Service, qui est chargé de diffuser les valeurs britanniques à l’étranger, a obtenu une « épée impériale » pour faire tout ce qu’il veut sans se soumettre à aucune supervision. Peu avant, le chercheur britannique David Sedgwick a publié un livre intitulé L’usine de fausses nouvelles : les récits de la BBC (The Fake News Factory : Tales from BBC-land en anglais), dans lequel il a pensé qu’actuellement, la BBC était déjà devenue en réalité un groupe de campagne politique entêté. Ce qui est très intéressant, c’est que le Daily Express du Royaume-Uni a également publié un article intitulé Les échecs de la BBC (BBC failures en anglais) qui a spécifiquement évoqué un sondage réalisé au Royaume-Uni, selon lequel près de la moitié des personnes interrogées pensaient que la BBC n’était pas impartiale dans ses reportages ces dernières années. C’est pourquoi M. Zhang Weiwei pense que les médias occidentaux sont aujourd’hui confrontés à une crise de crédibilité. Je pense qu’il a été le porte-parole de beaucoup de Chinois.

Je voudrais demander à mon collègue de diffuser une vidéo que nous avons trouvée sur YouTube, dans laquelle un blogueur étranger a raconté une histoire sur la BBC et Adrian Zens. (Diffusion de la vidéo)

Cette vidéo a vérifié ce que j’ai dit hier sur la chaîne de mensonges.

Je tiens également à souligner que la Chine protège toujours les droits des journalistes étrangers à interviewer et à travailler normalement en Chine conformément à la loi et aux règlements, et nous nous efforçons toujours de fournir des facilités et concours aux journalistes étrangers dans leur vie et leur travail en Chine. Ce à quoi nous nous opposons, ce sont les préjugés idéologiques contre la Chine, la fabrication de fausses nouvelles sous prétexte de soi-disant liberté de la presse, et les actes violant la déontologie du journalisme. Lorsqu’un média place au-dessus de la vérité les idéologies et les valeurs qu’il croit être correctes, en quoi cela est-il différent de l’assujettissement de la science à la politique dans la lutte contre la pandémie ? Ceci fait perdre des vies et cela coûte inévitablement de la crédibilité.

Kyodo News : Ma question porte également sur le récent rapport de l’OMS sur le traçage de l’origine du virus. 14 pays dont les États-Unis ont publié une déclaration conjointe le 31 mars, exprimant leurs préoccupations et soulevant des questions sur ce rapport. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Nous avons souligné à de nombreuses reprises que le traçage de l’origine de la COVID-19 est une question scientifique, lequel doit être mené conjointement par les scientifiques du monde entier et ne doit pas être politisé, ce qui est le consensus de la grande majorité des pays de la communauté internationale. Les États-Unis ont racolé un petit nombre de pays pour publier une soi-disant « déclaration conjointe » et ont ouvertement remis en question et nié le rapport du groupe d’experts conjoint Chine-OMS, ce qui constitue une preuve solide de leur non-respect de la science et de leur utilisation du traçage du virus pour des manipulations politiques. En fait, les États-Unis avaient déjà commencé leurs machinations avant la publication du rapport, mais peu de gens y ont répondu. Cet acte de politisation du traçage de l’origine du virus est extrêmement immoral et impopulaire, et ne fera qu’entraver la coopération mondiale en matière de traçage de l’origine du virus, saper les efforts mondiaux de lutte contre la pandémie et entraîner davantage de pertes de vies humaines, ce qui est totalement à l’encontre de l’aspiration de la communauté internationale à la lutte solidaire contre la pandémie. Nous pensons que la grande majorité des pays de la communauté internationale le voient très clairement et leurs tentatives n’aboutiront à rien. Les pays concernés doivent réfléchir sur eux-mêmes et se demander : comment trouvent-ils leur travail en matière de lutte contre la pandémie ? Qu’ont-ils fait pour la coopération internationale dans la lutte contre la COVID-19 ?

AFP : Hier, le Directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghobreyesus a appelé à envoyer de nouveau une équipe d’experts pour « enquêter » sur l’Institut de virologie de Wuhan. La Chine permettra-t-elle à l’équipe d’experts de l’OMS de se rendre à nouveau en Chine pour « enquêter » sur l’Institut de virologie de Wuhan ?

Hua Chunying : Je pense que ce que vous avez cité n’est pas exact. Selon les reportages sur la visioconférence de presse du groupe d’experts que j’ai lus, le groupe d’experts a déclaré que les spéculations sur une fuite de laboratoire avaient toujours existé, mais le groupe d’experts et la partie chinoise ont procédé à une inspection minutieuse et n’ont trouvé aucun signe suspect. Le groupe d’experts a mené des discussions franches et approfondies avec le personnel chinois concerné, a appris en détail la gestion du laboratoire, les protocoles de travail et les recherches récentes sur les virus, et a estimé qu’une « fuite de laboratoire » était extrêmement improbable. Bien sûr, s’il existe des preuves supplémentaires montrant qu’il est nécessaire de réévaluer l’hypothèse, nous pouvons également effectuer des études dans les laboratoires concernés à travers le monde.

C’est ce que je viens de dire. Le groupe d’experts estime qu’il est extrêmement improbable que le virus ait fui depuis le laboratoire de Wuhan et que la présomption de fuite a été essentiellement éliminée. Cependant, comme la question du traçage est très complexe et demande aux scientifiques de tirer des conclusions scientifiques fondées sur des faits, le groupe d’experts a déclaré que s’il existait des preuves supplémentaires démontrant la nécessité de réévaluer, il pourrait également travailler sur des laboratoires concernés dans le monde entier. Nous espérons que les pays concernés pourront également coopérer avec le groupe d’experts de l’OMS de manière ouverte, transparente et responsable comme la Chine.

Vous avez peut-être également remarqué que le groupe d’experts avait également déclaré que le virus pouvait se propager en dehors de la Chine à ses débuts. Le travail de traçage doit être basé sur une perspective mondiale. À l’avenir, le traçage ne se limitera pas à une certaine région et devra être réalisé dans plusieurs pays et plusieurs régions. Le rapport du groupe d’experts a également présenté un certain nombre de tâches de traçage à réaliser à l’avenir à l’échelle mondiale. Nous espérons que les États-Unis et d’autres pays concernés pourront, à l’instar de la Chine, mener une coopération en matière de traçage avec l’OMS avec une attitude scientifique.

The Papar : L’OMS a déclaré que l’équipe d’experts avait rencontré certaines difficultés pour obtenir des données originales et qu’elle espérait bénéficier d’un partage de données plus rapide et plus complet dans des recherches futures. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?

Hua Chunying : Suite à l’accord conclu en juillet dernier entre la Chine et l’OMS sur les termes de référence (TDR), la Chine a poursuivi la collecte, le tri et l’analyse des données conformément aux recommandations des experts internationaux, et a procédé à une analyse conjointe avec des experts étrangers dans le cadre du traçage conjoint de l’origine du virus. Pour accomplir les tâches ardues dans la coopération et les échanges scientifiques, les départements compétents chinois ont réuni d’autres départements concernés et des centaines de scientifiques pour faire de leur mieux pour collecter, trier et analyser les données, et ont montré, pièce par pièce, les données originales qui nécessitaient une attention particulière aux experts de l’OMS. Des experts internationaux ont également déclaré publiquement à maintes reprises qu’ils avaient eu des discussions amples et franches avec la partie chinoise sur la question des données. Étant donné que les informations sur les cas impliquent beaucoup d’informations de la vie privée, selon la loi chinoise, ces données ne peuvent pas être copiées et transportées hors de Chine, ce qui est aussi le cas dans de nombreux pays. Les experts internationaux le comprennent parfaitement. Lors d’une conférence de presse tenue hier, les experts internationaux ont réitéré ce point. Dans la prochaine étape, la Chine est disposée à continuer d’étudier et d’analyser les données pertinentes avec des experts internationaux.

China Daily : Certains pays occidentaux affirment que le gouvernement chinois est intervenu dans les travaux de l’équipe d’experts internationaux de l’OMS, ce qui a entraîné un manque d’indépendance, de professionnalisme et de transparence. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?

Hua Chunying : Les 17 experts internationaux qui sont venus en Chine cette fois ont été sélectionnés par l’OMS, la plupart d’entre eux viennent de pays occidentaux tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Australie. La Chine n’a jamais formulé des suspicions sur la composition du groupe d’experts. En fait, le gouvernement chinois a apporté un soutien administratif, technique et logistique important à ce traçage conjoint, et a fourni suffisamment de facilités de travail à l’équipe d’experts et a organisé des visites sur place variées. La demande de visites sur place est présentée de manière autonome par l’équipe d’experts, les interlocuteurs et le contenu des entretiens ont été déterminés de manière autonome par l’équipe d’experts sur place, et le rapport a également été rédigé par l’équipe d’experts elle-même, la soi-disant « intervention » est une absurdité totale. Un grand nombre d’experts internationaux ont déclaré à différentes occasions et à maintes reprises qu’ils étaient allés partout où ils voulaient aller, et avaient rencontré tous ceux qu’ils voulaient rencontrer, et ils ont fait des remarques positives sur l’ouverture et la transparence de la Chine.

Les personnes extérieures que vous avez mentionnées n’ont pas participé au traçage de l’origine, mais critiquent ouvertement l’« intervention » subie par l’équipe d’experts, ce qui est loin d’être sérieux et extrêmement irresponsable. Ils veulent tout simplement semer le trouble en inventant et en propageant des rumeurs, afin d’atteindre leur objectif politique inavouable. Tout le monde le voit très clairement.

En fait, non seulement sur la question du traçage de l’origine, mais aussi sur d’autres questions, telles que les questions liées au Xinjiang, vous pouvez toujours constater que certaines personnes en Occident possèdent des idées reçues et la présomption de culpabilité. Toute chose qui ne correspond pas à leur imagination et à leur fabrication, bien qu’ils la voient de leurs propres yeux, est selon eux influencée, et dépourvue d’indépendance et de transparence. Les faits ont prouvé qu’à chaque fois qu’ils font un tel mensonge, ils seront démentis par les faits. Nous espérons que les pays et les personnes concernés reconnaîtront les faits tels qu’ils sont et abandonneront la manipulation politique.

HRTN : Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a annoncé récemment l’« Initiative verte de l’Arabie saoudite » et l’« Initiative verte du Moyen-Orient » en réponse au changement climatique. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Hua Chunying : La Chine se félicite de l’« Initiative verte de l’Arabie saoudite » et de l’« Initiative verte du Moyen-Orient » annoncées par le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane et salue les mesures actives de la partie saoudienne dans la réponse au changement climatique et la protection de l’environnement. Le changement climatique est un défi mondial. La partie chinoise est prête à conjuguer ses efforts avec la communauté internationale, y compris l’Arabie saoudite, pour établir un système de gouvernance climatique coopératif, gagnant-gagnant, juste et raisonnable.

Wall Street Journal : En ce qui concerne la déclaration du Directeur général de l’OMS selon laquelle il fallait « enquêter » davantage sur la possibilité d’une fuite de laboratoire, vous venez d’y répondre. Voulez-vous dire que la Chine ne permettra pas une « enquête » supplémentaire sur l’Institut de virologie de Wuhan ou d’autres instituts chinois ? Ou bien la Chine acceptera une « enquête » supplémentaire sous la condition préalable que des « enquêtes » soient aussi menées dans des laboratoires d’autres pays tels que les États-Unis ? Deuxième question, l’Union européenne (UE) a publié une déclaration sur le rapport de l’OMS, dans laquelle l’UE a regretté le démarrage tardif de l’enquête de traçage et l’accès limité aux données, et a appelé à mener une « enquête » indépendante et transparente. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Troisième question, pourriez-vous présenter quand sera menée « l’enquête » de traçage de phase II ? La Chine a-t-elle déjà commencé le travail concerné ? Si oui, quelles sont les parties concernées ?

Hua Chunying : En fait, j’ai déjà répondu à toutes les trois questions que vous avez posées.

En ce qui concerne la première question, je tiens à vous corriger : il ne s’agit pas d’une « enquête », mais d’une recherche scientifique conjointe sur l’origine du virus. L’attitude de la Chine est toujours ouverte, transparente, franche et responsable. Comme je viens de le présenter, cette mission conjointe d’experts a déjà visité différentes sortes de laboratoires de biosécurité, dont l’Institut de virologie de Wuhan. Suite à des échanges scientifiques approfondis et francs ainsi que des visites et des entretiens sur place, ils ont essentiellement écarté l’hypothèse selon laquelle le virus ait été provoqué par un incident de laboratoire et ont estimé que c’était hautement improbable. Cette conclusion a été tirée après leur étude scientifique approfondie et leur recherche conjointe à Wuhan, et est une conclusion scientifique importante clairement indiquée dans ce rapport conjoint sur le traçage de l’origine du virus. Le groupe d’experts a également précisé que si de nouvelles preuves justifiaient la nécessité de réévaluer cette hypothèse, ils effectueraient des études dans les laboratoires concernés du monde entier.

Tout le monde sait que l’Institut de virologie de Wuhan a été visité, mais de l’autre côté, quand les experts internationaux seront-ils autorisés à se rendre à Fort Detrick, une base biologique aux États-Unis avec un grand point d’interrogation ? Depuis le début de l’épidémie, vos médias américains gardent toujours un grand silence sur ce sujet. En juin 2019, des médias américains l’avaient relaté, mais pourquoi n’en ont-ils pas parlé depuis lors ? Les médias américains n’ont-ils pas toujours la « bonne tradition » d’interroger jusqu’aux moindres détails et de faire des rapports d’enquête approfondis ? Pourquoi les médias qui sont forts dans ce genre de reportages d’enquête restent-ils tous silencieux maintenant ?

Pour la Chine, notre attitude est constante. Nous sommes honnêtes, francs et intègres, et avons accueilli le groupe d’experts de l’OMS pour des recherches à Wuhan. Nous avons également invité des médias américains à visiter l’Institut de virologie de Wuhan. Si nécessaire, nous espérons que les États-Unis pourront démontrer une attitude aussi franche et coopérative que la Chine.

Pour la deuxième question, je viens d’y répondre. Les experts internationaux qui sont venus cette fois en Chine ont été sélectionnés par l’OMS. La plupart d’entre eux viennent de pays occidentaux tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Australie. La Chine n’a jamais formulé des suspicions sur la composition du groupe d’experts, alors d’où vient son ingérence ? Comme je l’ai mentionné tout à l’heure, certains pays occidentaux sont effectivement habitués à leurs préjugés. Tant qu’ils ne sont pas parvenus à leurs objectifs ou que les conclusions ne sont pas ce qu’ils veulent, ils accuseront les autres de divers crimes, disant que ce n’était pas indépendant, ouvert et transparent. Mais quelle est la vérité en fin de compte ? Comment font-ils eux-mêmes ?

Quant à la troisième question, j’y ai aussi répondu tout à l’heure. La mission conjointe d’experts a déjà indiqué que le traçage de l’origine du virus devait se baser sur une perspective mondiale et que les futures recherches ne se limiteraient pas à un certain domaine et devraient être menées dans plusieurs pays et régions. Ce rapport a également proposé de nombreuses missions sur le traçage à mener à l’échelle mondiale dans le futur.

Je pense que le travail actuel de recherche de l’origine du virus est un peu comme la résolution d’un cas criminel, qui connaît de nombreuses traces déroutantes. Nous devons nous débarrasser de toutes sortes de problèmes superficiels et confus et découvrir l’essentiel à travers les divers signes. Il ne faut pas condamner celui qui est innocent ni laisser s’échapper celui qui est coupable. Tous les indices méritant une recherche doivent être saisis. Actuellement, certains pays occidentaux font tous leurs efforts pour s’ingérer dans le travail des scientifiques. Ce type d’ingérence politique n’est pas sérieux ni responsable.

Nous préconisons toujours de confier cette tâche aux scientifiques, sans aucune ingérence politique ni aucun préjugé politique. Telle est l’attitude responsable que l’on doit prendre, et l’attitude qui est responsable envers l’humanité. Laissons les scientifiques découvrir où se trouve le véritable problème pour que nous puissions le traiter plus efficacement dans le futur.

Question de suivi : Je voudrais clarifier que concernant la troisième question, le rapport de l’OMS a recommandé des études de phase II, et a proposé quelques étapes, y compris la recherche approfondie sur des cas infectés possibles avant décembre 2019. Le Directeur général de l’OMS a déclaré lors de la réunion avec les États membres d’hier qu’ils auraient besoin d’un accès complet aux données, y compris aux échantillons biologiques, à partir d’au moins septembre 2019. Quand les études de phase II commenceront-elles ? Si elles ont commencé, quels sont leurs progrès ?

Hua Chunying : Comme je viens de le dire, cette tâche doit être confiée aux scientifiques. Je n’ai pas le droit de décider quand et si on doit le faire. Je voudrais également vous rappeler que le chef de l’équipe d’experts internationaux de l’OMS chargée de la recherche de l’origine de la COVID-19 Peter Ben Embarek a également mentionné dans la visioconférence de presse que le virus aurait pu se propager en dehors de la Chine à ses débuts. Des études publiées dans d’autres pays suggèrent également la possibilité d’une transmission plus précoce et il faudrait redoubler d’efforts pour étudier ces articles. Par conséquent, la mission conjointe a souligné que les travaux de recherche de l’origine devraient se fonder sur une perspective mondiale et ne pas se limiter à une seule région. Elle doit être menée à plusieurs endroits dans différents pays. Quant au temps de son ouverture, nous devrons laisser cette tâche aux experts internationaux et à l’OMS. Ne soyez pas trop pressé et n’essayez pas d’y intervenir en exerçant des influences. Telle est la bonne attitude.

BBC : Tout d’abord, la personne dans la vidéo qui vient d’être diffusée a mentionné la relation entre la BBC et Adrian Zenz. Je suis producteur de la BBC et responsable des reportages sur le Xinjiang en relation avec Adrian Zenz. Je n’ai jamais vu cette personne dans la vidéo et je n’ai jamais parlé ni échangé un e-mail avec lui. Donc, je ne comprends pas, pourquoi est-il censé avoir une connaissance de la supposée relation entre la BBC et Adrian Zenz ? Si la Chine voudrait savoir les détails de notre contact avec Adrian Zenz, pourquoi ne pas nous le demander ? Deuxièmement, je voudrais corriger ce que vous avez dit à propos de la supervision sur la BBC. La BBC est sous la supervision de l’Ofcom. Vous devez connaître l’Ofcom qui a récemment révoqué la licence de diffusion de CGTN au Royaume-Uni.

Hua Chunying : Je suis contente que vous soyez venu aujourd’hui, et c’est très bien. Je voudrais demander à mon collègue de rediffuser la vidéo et de faire une pause lorsque l’image du tweet d’Adrian Zenz apparaît. (Diffusion de la vidéo sur place)

Je pense que vous avez la réponse. Premièrement, je ne connais pas non plus cette personne. J’ai vu la vidéo sur YouTube et je l’ai trouvée très intéressante. Deuxièmement, vous avez dit que vous étiez producteur de la BBC et que vous ne le connaissiez pas. C’est normal, parce qu’Adrian Zenz a dit que la BBC lui avait demandé des « preuves », ce n’est pas nécessairement vous qui lui avez demandé en personne, n’est-ce pas ? Troisièmement, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, l’auteur a vu dans le tweet d’Adrian Zenz que la BBC lui avait demandé des « preuves ». C’est Adrian Zenz lui-même qui a écrit ce tweet et il trouvait difficile de trouver des « preuves » car il y en avait trop peu. La BBC lui a donc demandé à nouveau en offrant une commission, et Adrian Zenz a trouvé plus de « preuves ». Donc, c’est Adrian Zenz lui-même qui a tweeté que la BBC lui avait demandé des « preuves ». Cependant, si c’était vous-même ou votre collègue du côté de la BBC qui l’a contacté, je n’en ai aucune idée. Peut-être la BBC devrait-elle mener une enquête interne pour faire toute la lumière sur l’affaire et savoir d’où proviennent les « preuves » d’Adrian Zenz. Cela pourrait également aider à restaurer votre crédibilité.

Vous ne semblez pas être d’accord avec ce que j’ai dit, mais les faits et les preuves sont déjà très clairs. Par exemple, en janvier dernier, la BBC a diffusé un documentaire sur l’épidémie à Wuhan, prétendant que la Chine « arrêtait des gens en leur couvrant la tête », alors que l’image montrée était en fait un exercice antiterroriste de la police chinoise. Il y a aussi d’autres révélations médiatiques. Par exemple, la BBC a filmé de soi-disant reportages prétendant que le gouvernement chinois perturbait sa couverture du « travail forcé » au Xinjiang, mais il s’est avéré plus tard qu’il s’agissait seulement de l’altération et de la distorsion de la BBC.

Vous avez également évoqué la relation entre la BBC et l’Ofcom. Il est vrai que l’Ofcom peut superviser de nombreux départements de la BBC. Mais a-t-il le pouvoir de superviser le BBC World Service ? D’après les reportages que nous avons lus, l’Ofcom peut superviser les services britanniques de la BBC, mais comme la BBC a la charte royale du Royaume-Uni, l’Ofcom n’a pas le droit de superviser le BBC World Service. En d’autres termes, si les chaînes nationales de la BBC diffusent de fausses nouvelles, elle sera supervisée par l’Ofcom et pourra être sanctionnée. Cependant, le BBC World Service, ayant une « épée impériale », n’est soumis à aucune réglementation ou sanction britannique si elle produit à son gré de fausses nouvelles. C’est ce que j’ai vu dans les documents publics. Si le BBC World Service est effectivement réglementé par l’Ofcom, n’hésitez pas à nous informer avec plus de détails.

Le chercheur britannique David Sedgwick a publié un livre intitulé L’usine de fausses nouvelles : les récits de la BBC, affirmant que la BBC s’est maintenant transformée en un groupe de campagne politique entêté. Ce changement s’est clairement écarté de l’exigence d’impartialité et de neutralité politique de la charte royale, ce qui est également la cause de la propagation du « virus des fausses nouvelles » au Royaume-Uni. Le média britannique Daily Express a également publié un article intitulé Les échecs de la BBC, citant les résultats d’un sondage selon lesquels près de la moitié des Britanniques constatent un manque d’impartialité dans les reportages de la BBC ces dernières années. C’est pourquoi la BBC est confrontée à une crise de crédibilité. Vous devez agir et faire des efforts pour changer cette impression des gens. Vous devez prouver que l’on peut faire confiance à la BBC avec des nouvelles plus objectives, justes, véridiques et fidèles.



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