Conférence de presse du 19 juillet 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian |
2024-07-19 22:50 |
À l’invitation du premier vice-Premier ministre Denis Manturov et du vice-Premier ministre Alexandre Novak du gouvernement de la Fédération de Russie, Ding Xuexiang, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et vice-Premier ministre du Conseil des Affaires d’État, se rendra en Russie pour y tenir la 11e réunion du Comité de coopération sur les investissements Chine-Russie et la 21e réunion du Comité de coopération énergétique Chine-Russie, et assistera au 6e Forum d’affaires Chine-Russie sur l’énergie en Russie du 21 au 23 juillet. À l’invitation de Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et ministre chinois des Affaires étrangères, Moosa Zameer, ministre maldivien des Affaires étrangères, effectuera une visite en Chine du 20 au 24 juillet. CCTV : Récemment, la Chine a publié les données économiques du premier semestre de cette année. Les données sur les importations et les exportations ont affiché une performance remarquable, indiquant que les produits chinois restent très compétitifs dans le monde et que la dynamique du commerce extérieur de la Chine reste inchangée. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Lin Jian : Au cours du premier semestre de cette année, les importations et les exportations de la Chine ont dépassé pour la première fois les 21 000 milliards de yuans, soit une augmentation de 6,1 % en glissement annuel, certains indicateurs affichant une croissance à deux chiffres. Grâce aux bonnes performances du commerce extérieur chinois, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique chinoise pour 2024, les portant à 5 % dans le dernier « Rapport sur les perspectives de l’économie mondiale » récemment publié. Une Chine ouverte est un moteur important du développement et de la prospérité dans le monde. De l’établissement de 22 zones pilotes de libre-échange et du port de libre-échange de Hainan à la signature et à l’entrée en vigueur du Partenariat économique régional global (RCEP), en passant par la construction d’un réseau mondial de zones de libre-échange de haut niveau, de la réduction répétée de la liste négative pour les investissements étrangers à la réduction des restrictions d’accès au marché dans les télécommunications, les soins de santé et d’autres secteurs de services, de la promotion d’une coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » à la mise en place de plateformes de coopération économique et commerciale internationale, telles que l’Exposition internationale d’importation de Chine (CIIE), la Foire internationale du commerce des services de Chine et l’Exposition internationale des produits de consommation de Chine, ces mesures importantes visant à développer une ouverture de haute qualité ont non seulement profité à la communauté internationale grâce au développement de la Chine, mais ont également donné au monde des raisons d’être optimiste quant aux perspectives d’avenir de la Chine. Au cours du premier semestre de cette année, 26 870 entreprises à investissement étranger ont été créées en Chine, soit une augmentation de 14,2 % en glissement annuel. Les investissements étrangers effectivement utilisés dans l’industrie manufacturière ont augmenté de 2,4 % par rapport à la même période de l’année dernière. La Chine est restée le plus grand négociant de marchandises au monde pendant sept années consécutives, et le plus grand exportateur et le deuxième importateur au monde pendant 15 années consécutives. Elle figure parmi les trois premières sources mondiales d’investissements sortants depuis 11 années consécutives. Les fonds que nous fournissons ont bénéficié à 155 pays et régions dans le monde. Le communiqué du 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC), qui vient de s’achever, indique que l’ouverture est une marque distinctive de la modernisation chinoise. Il nous faut rester fidèles à la politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, nous appuyer sur l’ouverture pour stimuler la réforme, tirer profit de notre immense marché intérieur et augmenter notre capacité d’ouverture dans l’élargissement de la coopération internationale, afin de développer notre nouveau système d’économie ouverte de niveau plus élevé. Il faut étendre de manière mesurée notre ouverture en matière de réglementation, approfondir la réforme du système de commerce extérieur, aller plus loin dans la réforme du système de gestion des investissements étrangers en Chine et de nos investissements à l’étranger, optimiser les dispositions d’ouverture régionale, et améliorer le mécanisme favorisant une coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative « Ceinture et Route ». Nous continuerons à approfondir la réforme et à élargir l’ouverture afin de transformer le marché chinois de grande taille en de nombreuses opportunités pour le monde, nous nous efforcerons de promouvoir constamment la modernisation chinoise par le biais de la réforme et de l’ouverture, et nous donnerons une forte impulsion à la modernisation mondiale grâce à la modernisation chinoise. China Daily : Avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, l’Institut chinois d’études internationales a organisé hier un événement sur l’Initiative pour la sécurité mondiale à la Résidence des Hôtes d’État Diaoyutai. Pourriez-vous nous donner plus de détails ? Lin Jian : Avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, l’Institut chinois d’études internationales a organisé hier après-midi un événement pour lancer le Centre d’études sur l’Initiative pour la sécurité mondiale et publier le Rapport sur les progrès de la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale. Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, a prononcé un discours écrit à cette occasion et Chen Xiaodong, vice-ministre des Affaires étrangères, a assisté à l’événement, inauguré le centre de recherche et prononcé une allocution. Près de 300 invités, dont des envoyés diplomatiques et des représentants de plus de 80 pays et organisations internationales, ainsi que des experts et des savants, ont assisté à l’événement. Le Rapport sur les progrès de la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale a été rédigé et publié par l’Institut chinois d’études internationales et le Centre d’études sur l’Initiative pour la sécurité mondiale. Le texte intégral du rapport, en chinois et en anglais, a été publié sur le site officiel de l’Institut chinois d’études internationales après l’événement du 18 juillet. Dans son discours écrit, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a noté que l’Initiative pour la sécurité mondiale proposée par le président Xi Jinping apportait la sagesse chinoise pour combler le déficit de paix dans le monde et fournissait une solution chinoise pour faire face aux défis de la sécurité internationale. Le premier Rapport sur les progrès de la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale passe systématiquement en revue les réalisations accomplies depuis le lancement de l’initiative il y a plus de deux ans. Le rapport aide toutes les parties à mieux comprendre l’importance pratique et la valeur unique de l’initiative en tant que bien public international dans le domaine de la sécurité. Il espère que le Centre d’études sur l’initiative pour la sécurité mondiale réunira la sagesse et la force des experts et des savants nationaux et étrangers, qu’il créera une plateforme d’échanges et de dialogue sur les questions de sécurité internationale et qu’il apportera un soutien solide aux échanges et à la coopération entre toutes les parties dans le cadre de l’initiative pour la sécurité mondiale. Dans son discours, le vice-ministre des Affaires étrangères Chen Xiaodong a souligné que face aux aléas de la situation internationale, l’Initiative pour la sécurité mondiale représente la bonne voie à suivre et donne au monde le courage de faire face aux crises et aux défis. L’Initiative pour la sécurité mondiale démontre une forte valeur contemporaine et une importance pratique. La mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale a permis d’obtenir des résultats réels et tangibles. Face aux nouveaux défis traditionnels et non traditionnels en matière de sécurité, la Chine est disposée à renforcer la communication et les échanges sur les visions et les politiques de sécurité avec toutes les parties, à travailler ensemble pour faire progresser la coopération internationale en matière de sécurité, à promouvoir le développement durable et la sécurité durable, et à apporter plus de stabilité à ce monde agité et turbulent. Je voudrais souligner que pour faire avancer la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale, nous devons réunir la sagesse et la force de toutes les parties. La création du Centre d’études sur l’Initiative pour la sécurité mondiale et la publication du Rapport sur les progrès de la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale nous offrent une bonne occasion de travailler avec toutes les parties pour mettre en œuvre activement l’Initiative pour la sécurité mondiale, approfondir les échanges et la coopération dans les domaines de la sécurité et apporter une nouvelle contribution à la promotion d’une sécurité commune pour l’humanité et d’une paix durable dans le monde. China News Service : Nous avons noté que le Bureau de développement commercial de la Chine en Haïti avait publié sur la plateforme de médias sociaux X qu’il était retourné travailler dans la capitale, Port-au-Prince. Pourriez-vous nous donner plus de détails à ce sujet ? Lin Jian : La Chine n’a pas encore établi de relations diplomatiques avec Haïti. Les deux pays ont des bureaux de développement commercial dans leurs capitales respectives, qui constituent un important canal pour la communication et les échanges entre les deux parties. Au début de cette année, en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire en Haïti, de nombreux pays ont temporairement fermé leurs missions diplomatiques et commerciales en Haïti et évacué leurs ressortissants. Après avoir contribué à l’évacuation en toute sécurité de ressortissants chinois en Haïti, le Bureau de développement commercial de la Chine en Haïti s’est temporairement installé à Saint-Domingue, capitale de la République Dominicaine, en avril de cette année. Récemment, alors que la situation sécuritaire en Haïti s’est progressivement améliorée, le personnel du Bureau de développement commercial de la Chine en Haïti est retourné travailler dans la capitale, Port-au-Prince, avec l’aide des autorités haïtiennes. CCTV : Nous avons appris qu’un haut fonctionnaire du ministère chinois des Affaires étrangères se rendrait au Japon et en République de Corée dans les prochains jours pour des dialogues et des consultations bilatérales. Pourriez-vous confirmer cette information et nous donner plus de détails ? Quelles sont les attentes de la Chine à l’égard de ces dialogues ? Lin Jian : À l’invitation du Japon et de la République de Corée, le vice-ministre des Affaires étrangères Ma Zhaoxu tiendra, du 21 au 25 juillet, le 16e cycle du dialogue stratégique Chine-Japon avec le vice-ministre japonais des Affaires étrangères, Masataka Okano, à Tokyo, et le 10e cycle du dialogue stratégique de haut niveau entre les ministères des Affaires étrangères de la Chine et de la République de Corée avec Kim Hong-kyun, vice-ministre des Affaires étrangères de la République de Corée, à Séoul. Les dispositions spécifiques pour ces réunions sont encore en cours de discussion entre les deux parties. Les dialogues sont des dispositions institutionnalisées de consultations entre la Chine et le Japon, et entre la Chine et la République de Corée, au cours desquels les deux parties auront des échanges approfondis sur les relations bilatérales, ainsi que sur les affaires internationales et régionales d’intérêt commun. La Chine souhaite renforcer la communication, promouvoir la coopération et faire progresser le développement sain et stable des relations Chine-Japon et Chine-République de Corée par le biais de dialogues bilatéraux. Nous publierons en temps utile des informations sur les dialogues. RIA Novosti : Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a envoyé une lettre au président du Conseil de l’Union européenne (UE) Charles Michel, dans laquelle il suggère que l’UE mène des discussions de haut niveau avec la Chine sur l’organisation de la prochaine conférence de paix en Ukraine. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? La Chine est-elle disposée à participer à ces discussions ? Lin Jian : Nous avons pris note du rapport. Sur la crise ukrainienne, la Chine s’est toujours engagée à promouvoir les pourparlers de paix, à faire avancer un règlement politique et à encourager et soutenir les efforts propices au règlement pacifique de la crise. La Chine maintient toujours que la conférence de paix internationale devrait répondre aux trois éléments importants que sont la reconnaissance de la Russie et de l’Ukraine, la participation égale de toutes les parties et la discussion équitable de tous les plans de paix. La communauté internationale doit créer les conditions permettant aux deux parties de reprendre le dialogue direct et les négociations. Les grands pays, en particulier, devraient jouer un rôle positif plutôt qu’un rôle négatif. La Chine est disposée à maintenir la communication avec les parties concernées afin de continuer à jouer un rôle constructif dans la promotion d’un règlement politique de la crise. AFP : L’ancien président américain Donald Trump a déclaré dans son discours d’acceptation de l’investiture présidentielle républicaine qu’il chercherait à restaurer la paix internationale et a averti qu’un spectre croissant de conflit plane sur Taiwan et toute l’Asie. Quel est le commentaire de la Chine sur son discours ? Lin Jian : La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine et n’admet aucune ingérence extérieure. Nous sommes opposés à ce que la Chine devienne un enjeu des élections américaines. Shenzhen TV : Selon le site Internet américain Military.com, pour la première fois en 12 ans, le Corps des Marines des États-Unis a publié la dernière doctrine intitulée « Tromperie » - une tactique utilisée pour tromper l’ennemi et créer de la désinformation. Jeffrey Hill, officier de renseignement américain et auteur principal de la doctrine, a déclaré dans une interview que la tromperie faisait absolument partie de leur boîte à outils et que s’il n’y a pas de tromperie, on ne se battrait pas. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Lin Jian : Nous avons pris note du rapport. De l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo déclarant publiquement que les États-Unis ont menti, triché, et volé, à la campagne de désinformation récemment révélée par le Pentagone contre les vaccins chinois pendant la pandémie de COVID-19, en passant par la dernière doctrine militaire intitulée « Tromperie » divulguée par l’armée américaine, nous devrions nous poser les questions suivantes. Qui diffuse la désinformation dans le monde entier ? Qui mène la bataille de la perception contre des pays spécifiques ? Qui lance les cyberattaques et la guerre de l’information dans le monde ? Les États-Unis ont l’habitude de faire avancer des objectifs égoïstes au nom de la justice, de diffuser de la désinformation par le biais d’une propagande trompeuse, et d’encadrer et de réprimer d’autres pays en manipulant l’opinion publique et la perception. Le monde sait ce que font les États-Unis et est vigilant à leur égard. L’époque où les États-Unis essayaient de diriger la communauté internationale par la tromperie est révolue. Les États-Unis devraient corriger immédiatement ces approches erronées, cesser de manipuler les perceptions par le biais de mensonges et cesser de salir et de vilipender d’autres pays. Les États-Unis devraient fournir à la communauté internationale une explication attendue depuis longtemps, à la fois pour la diffusion de la désinformation au fil des ans pour des raisons égoïstes, et pour les dommages graves infligés par la stratégie américaine de « tromperie » aux pays en voie de développement. RIA Novosti : Selon les rapports, trois responsables de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) auraient révélé que l’alliance était en train de discuter de la possibilité de récupérer certains projets d’infrastructure appartenant à la Chine en Europe, en cas de conflit plus large avec la Russie. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Lin Jian : Il s’agit là d’un nouveau signe de la tentative de l’OTAN de dépasser ses limites, d’étendre son mandat et d’inciter à la confrontation des blocs. Les relations entre la Chine et la Russie sont fondées sur le principe de non-alliance, de non-confrontation et de non-ciblage d’une tierce partie. La coopération économique entre la Chine et les pays européens sert les intérêts des deux parties. Rien ne justifie que l’OTAN utilise les conflits avec la Russie pour perturber et saper la coopération entre la Chine et les pays européens. De telles tentatives devraient être fermement rejetées. TASS : Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson, a déclaré hier que si Donald Trump remportait les élections présidentielles, les États-Unis adopteraient une position ferme à l’égard de la Chine. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ? Lin Jian : Les élections présidentielles relèvent des affaires intérieures des États-Unis. Je ne ferai aucun commentaire à ce sujet. Nous sommes opposés à ce que la Chine devienne un enjeu des élections américaines. Reuters : Le Bangladesh est confronté à des coupures d’Internet et à des perturbations des lignes téléphoniques dans le cadre des manifestations d’étudiants. Quelle est la situation pour les entreprises et les ressortissants chinois ? Le ministère des Affaires étrangères prend-il des mesures pour assurer la sécurité des ressortissants chinois au Bangladesh ? Lin Jian : La Chine a pris note de ce qui s’est passé récemment au Bangladesh. Il s’agit d’une affaire intérieure du Bangladesh et nous sommes convaincus que le gouvernement du Bangladesh la gérera correctement et préservera la solidarité et la stabilité nationales. L’ambassade de Chine au Bangladesh continuera à suivre de près la situation en matière de sécurité des ressortissants et des entreprises chinois au Bangladesh et à exercer son devoir en fournissant l’assistance nécessaire. Beijing Youth Daily : Selon les rapports, le 18 juillet, le navire d’inspection « Patrol No. 9 » de l’« Administration des garde-côtes du Conseil des affaires océaniques » de Taiwan et le navire porte-avions d’inspection japonais « Sagami » ont effectué un exercice conjoint à la pointe sud de la péninsule de Boso du Japon et dans les eaux proches des îles Izu. Selon les rapports, il s’agit du premier exercice maritime conjoint entre les garde-côtes japonais et l’« Administration des garde-côtes du Conseil des affaires océaniques » de Taiwan depuis que le Japon et Taiwan ont rompu leurs « relations diplomatiques » en 1972. L’exercice conjoint vise à répondre aux activités fermes et continues de la Chine dans la mer de Chine orientale et méridionale et à prévenir les développements imprévus. Quel est votre commentaire à ce sujet ? Lin Jian : La Chine est vivement mécontente d’un récent exercice maritime conjoint entre le Japon et la région de Taiwan et s’y oppose fermement, et a formulé des représentations solennelles auprès de la partie japonaise. Le Japon a pris des engagements sérieux envers la Chine sur la question de Taiwan, notamment celui de ne pas soutenir « deux Chine », « une Chine, un Taiwan » ou l’« indépendance de Taiwan ». Ce sont les positions et les principes que le Japon doit respecter. La Chine exhorte la partie japonaise à adhérer au principe d’une seule Chine et aux esprits inscrits dans les quatre documents politiques entre la Chine et le Japon, à corriger immédiatement ses erreurs, à s’abstenir d’approuver et de soutenir les forces sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » sous quelque forme que ce soit, à faire preuve de prudence dans ses propos et ses actions sur les questions liées à la mer de Chine orientale et méridionale, et à cesser de perturber la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et les relations sino-japonaises. |