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Communiqué de presse sur la situation du Lhasa


2008-03-16 00:00

1. La Chine a déclaré jeudi que les récents troubles successifs dus à des moines à Lhasa étaient un complot politique délibéré du groupe du dalaï lama destiné à provoquer une agitation sociale, à séparer le Tibet de la Chine et à briser la vie stable, harmonieuse et normale du peuple tibétain.

Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a fait ces remarques jeudi après-midi, quand on lui a demandé de commenter le rassemblement des moines à Lhasa lundi.

Qin a expliqué que la situation actuelle à Lhasa était stable grâce au travail du gouvernement local et du comité administratif démocratique des temples locaux.

Qin a souligné que le Tibet avait mené une réforme il y a 49 ans et que plus d'un million de serfs avaient été libérés, ajoutant que le Tibet avait depuis connu de grands changements.

C'est le souhait commun de toutes les nationalités au Tibet de sauvegarder l'unité et la solidarité nationales et la société harmonieuse, a affirmé Qin, notant que les complots du groupe du dalaï lama étaient voués à l'échec.

Qin a dit que le gouvernement chinois était déterminé à sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays, et que la grande majorité du peuple tibétain étaient déterminée à préserver l'unité et la solidarité nationales.

"Nous sommes résolument opposés à tout complot tentant de séparer le Tibet de la Chine", a déclaré Qin.

Qin a rappelé que les départements chinois concernés régleraient le problème de manière correcte et en stricte conformité avec la loi.

2. Le bilan s'alourdit à 10 morts dans les émeutes à Lhasa

Le bilan des morts s'est alourdi à 10 dans les émeutes survenues vendredi à Lhasa, a annoncé samedi matin le gouvernement régional du Tibet.

Parmi les morts se trouvaient deux employés d'hôtel et deux propriétaires de magasin. Une bande aurait tué deux commerçants en utilisant un fusil à deux coups.

"Les victimes sont toutes des civils innocents, et la plupart d'entre elles ont été brûlées à mort", a déploré un officiel du gouvernement régional.

Aucune victime n'a été signalée parmi les étrangers, a précisé un officiel du bureau des affaires étrangères du gouvernement régional.

La police armée à Lhasa a secouru plus de 580 personnes, dont trois touristes japonais, dans des banques, des supermarchés, des écoles et des hôpitaux incendiés par de violents saboteurs, a-t-on appris samedi de sources du gouvernement de la Région autonome du Tibet.

Plus de 160 explosions, dont 40 incendies majeurs, ont été rapportées après le déclenchement des activités violentes qui ont ravagé la capitale du Tibet vendredi.

Le gouvernement de Lhasa a publié une lettre vendredi demandant aux citadins d'apporter leur soutien au gouvernement dans ses efforts pour prendre des mesures contre les auteurs de violence en conformité avec la loi.

3. Les personnes impliquées dans les troubles de Lhasa seront traitées selon la loi

L'organe judiciaire de la Chine traitera correctement les personnes qui ont participé aux émeutes vendredi à Lhasa selon la loi, a dit samedi Sun Qian, procureur général adjoint du Parquet populaire suprême.

Sun a dit que les émeutes qui ont éclaté à Lhasa, capitale de la région autonome du Tibet, ont été provoquées par "une poignée de moines" et a été un "complot politique prémédité par la clique du dalaï lama en vue de séparer le Tibet de la Chine et de saboter la vie normale, harmonieuse et paisible du peuple tibétain".

"Les émeutes sont en train de se calmer", a dit Sun lors d'une conférence de presse en marge de la session annuelle de l'organe national législatif.

Les autorités d'application de la loi au Tibet ont publié une annonce samedi, demandant aux auteurs d'infractions lors des émeutes de cesser les activités criminelles et offrant la clémence à ceux qui se rendent à la police.

Selon les officiels locaux, le bilan des morts dans les émeutes de vendredi s'est alourdi à dix. Les victimes sont toutes des civils innocents, dont deux employés d'hôtel et deux propriétaires de magasin, et la plupart d'entre eux ont été brûlés à mort.

Lors de la même conférence de presse, Zhang Jun, vice- président de la Cour populaire suprême, a dit que les citoyens chinois sont protégés par la Constitution dans leur liberté d'expression en réponse à une question posée par un journaliste américain qui a également demandé si le peuple tibétain serait poursuivi pour avoir décrit les émeutes à Lhasa aux médias étrangers et critiqué les Jeux olympiques.

"Il est certain que les citoyens ont le droit d'exprimer leurs idées selon le système légal, qui comprennent les suggestions et les critiques sur le gouvernement. Les droits sont protégés par la loi et la Constitution", a dit Zhang.

C'est le droit du peuple de critiquer les préparations pour les JO ou d'exprimer son mécontentement, a-t-il ajouté.

Cependant, Zhang a ajouté: "la liberté d'expression ne signifie pas que vous ne serez pas puni pour diffamation et insulte envers une autre personne."

Sun Qian a également rejeté les rumeurs selon lesquelles la Chine avait arrêté des personnes pour tenter de renverser le gouvernement dans le seul but d'assurer le succès des JO.

4. La police armée a secouru 580 personnes dans les émeutes à Lhasa, dont trois touristes japonais

La police armée à Lhasa a secouru plus de 580 personnes, dont trois touristes japonais, de banques, supermarchés, écoles et hôpitaux auxquels des saboteurs violents ont mis le feu, ont indiqué samedi des sources du gouvernement de la Région autonome du Tibet.

Plus de 160 sites en feu, dont 40 incendies majeurs, ont été rapportés après l'éruption des violences qui ont frappée le chef- lieu du Tibet vendredi.

Au moins 10 personnes ont été confirmées avoir été tuées dans les émeutes, a déclaré le gouvernement régional. Aucune victime n'a été rapportée parmi les étrangers, a souligné un officiel du Bureau des Affaires étrangères du gouvernement régional.

"Nous n'avons reçu aucun rapport concernant des cas de blessure ou de décès d'étrangers lors des incidents violents vendredi où des fenêtres ont été brisées, des magasins pillés et des mosquées brûlées", selon l'officiel.

5. Aucune victime n'a été signalée parmi les étrangers à Lhasa

Aucune victime n'a été rapportée parmi les étrangers lors des émeutes survenues vendredi à Lhasa, a confirmé samedi le gouvernement de la Région autonome du Tibet ( sud-ouest).

"Nous n'avons reçu aucun rapport concernant des cas de blessure ou de décès d'étrangers lors des émeutes de vendredi à Lhasa," a indiqué un officiel du Bureau des Affaires étrangères du gouvernement de la Région autonome du Tibet, lors d'une interview accordée à Xinhua.

Le calme est revenu samedi au petit matin dans la capitale du Tibet, après une journée d'incidents violents vendredi où des fenêtres ont été brisées, des magasins pillés et des mosquées brûlées.

Selon des témoins, des voitures et des motos brûlées sont dispersées dans les principaux artères de la ville, avec un air teinté de fumée.

6. Retour du calme à Lhasa

Le calme est revenu dans la ville de Lhasa samedi au petit matin, après un jour d'incident violent où des fenêtres ont été brisées, des magasins pillés et des mosquées brûlées vendredi.

Des témoins ont déclaré avoir vu des voitures, motos et bicyclettes dispersées sur les routes principales avec un air teinté de fumée.

"Nous n'avons pas ouvert le feu", a indiqué samedi Qiangba Puncog, président du gouvernement de la Région autonome du Tibet, en réponse à la presse sur les troubles de vendredi à Lhasa.

Le gouvernement de la Région autonome du Tibet a déclaré vendredi qu'il y avait des preuves suffisantes pour prouver que l'incident de sabotage à Lhasa avait été "organisé, prémédité et manigancé" par la clique du Dalai Lama.

La violence, incluant coups, cassages, pillages et feux, a perturbé l'ordre public, menacé la vie et la propriété des habitants, a indiqué un fonctionnaire du gouvernement.

Le sabotage a suscité l'indignation générale et a été fortement condamné par les habitants de tous les groupes ethniques, a-t-il déclaré lors d'une interview à Xinhua.

"Les départements concernés du gouvernement régional ont pris des mesures efficaces pour traiter cet incident de manière appropriée en vertu de la loi", a fait savoir ce fonctionnaire.

"Nous sommes pleinement en mesure de maintenir la stabilité sociale au Tibet et de sauvegarder la sécurité et la propriété des habitants de tous les groupes ethniques au Tibet", a souligné ce fonctionnaire.

"Les complots d'un petit nombre de personnes qui portent atteinte à la stabilité et l'harmonie au Tibet vont à l'encontre de la volonté du peuple et sont voués à l'échec", a indiqué ce fonctionnaire.

7. Le 11e Panchen Lama condamne les violences à Lhasa

Le 11e Panchen Lama Gyaincain Norbu a condamné dimanche les violences à Lhasa (capitale de la Région autonome du Tibet), les qualifiant d'actes de sabotage contraires aux principes du bouddhisme.

"Les actes des émeutiers ont non seulement nui aux intérêts de la nation et du peuple, mais également violé l'esprit du bouddhisme", a dit le Panchen Lama.

"Nous sommes résolument opposés à toute activité qui vise à diviser le pays et à saper l'unité ethnique. Nous condamnons fermement le crime d'un petit nombre de gens qui ont brisé les vies et les biens du peuple", a-t-il poursuivi.

Les violences de vendredi qui, selon le gouvernement régional du Tibet, ont été organisées par la clique du dalaï lama, ont entraîné la mort de 10 civils et fait plusieurs blessés.

"J'espère un prompt retour au calme à Lhasa, et que le peuple et les adeptes du bouddhisme retrouvent la paix et la stabilité", a déclaré le chef spirituel.

Le Panchen Lama a affirmé qu'il soutenait avec détermination les efforts du Parti communiste chinois et du gouvernement chinois pour garantir la sécurité et la stabilité de Lhasa.

Une éruption de violence a brisé la paix de Lhasa vendredi. Les sources proches du gouvernement local ont confirmé samedi qu'au moins 10 personnes étaient mortes, la plupart étant des civils morts brûlés. La police de Lhasa a secouru plus de 580 personnes, dont trois touristes japonais, lors des violences.

Les remarques du Panchen Lama ont résonné parmi les milieux religieux au Tibet.

"Une poignée de moines bouddhistes n'ont pas étudié les textes sacrés, n'ont pas suivi notre canon religieux, mais se sont fait l'écho de la clique du dalaï lama dans ses tentatives sécessionnistes visant à détruire la stabilité au Tibet et l'ordre du bouddhisme tibétain", a dit Dazhag Dainzin Geleg, vice- président de la Branche tibétaine de l'Association des Bouddhistes de Chine, dimanche.

"Ce qu'ils ont fait a nui aux intérêts fondamentaux du milieu religieux et des fidèles. Nous y sommes fermement opposés", a-t-il ajouté.



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